Leur trouver une place en Suisse
Un conseiller national se bat pour 160 orphelins ukrainiens

Un foyer pour orphelins a fui la guerre. Le conseiller national PLR Hans-Peter Portmann veut leur trouver des logements en Suisse. La Confédération et l'aide aux réfugiés leur porteront-ils secours?
Publié: 14.03.2022 à 09:15 heures
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Dernière mise à jour: 14.03.2022 à 09:33 heures
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Orphelins ukrainiens dans la ville de Lviv, à l'ouest du pays.
Photo: EPA
Simon Marti

Des millions d'Ukrainiens fuient la guerre de Vladimir Poutine vers les pays voisins, la Pologne et la Hongrie. Pour certains, le chemin vers la liberté les mène encore plus loin: 2475 réfugiés ukrainiens ont atteint la Suisse jusqu'à samedi, selon les chiffres officiels. Les autorités s'attendent à ce qu'ils soient bientôt bien plus nombreux. Le Conseil fédéral a activé le statut de protection S, qui garantit aux fugitifs un droit de séjour rapide. Des milliers de particuliers sont prêts à accueillir des réfugiés chez eux.

Le conseiller national Hans-Peter Portmann veut également aider. Il travaille à faire venir en Suisse un grand groupe d'orphelins des environs de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine. «Un entrepreneur ukrainien que je connais m'a contacté», explique le politicien du PLR. L'homme d'affaires fortuné aurait financé l'orphelinat jusqu'au début de la guerre. Désormais, les 160 enfants et adolescents se sont enfuis en Pologne avec 15 accompagnateurs. L'homme d'affaire ukrainien cherche un endroit où les enfants pourraient rester et grandir à long terme. «Dans l'idéal, jusqu'à ce qu'ils deviennent indépendants», dit Hans-Peter Portmann. La Suisse serait un lieu de refuge prédestiné. L'argent ne posera aucun problème, l'entrepreneur le lui a assuré.

L'enjeu principal sera de trouver un logement approprié. Et rapidement! «Notre objectif doit être de permettre à ces enfants de poursuivre leur voyage le plus rapidement possible vers un endroit calme et d'y rester», explique le politicien spécialiste de la politique étrangère. «Ils devraient rester ensemble, ils n'ont pas de parents, nous ne voulons pas les arracher une fois de plus à leur environnement.»

Grand bâtiment recherché

Hans-Peter Portmann recherche donc un grand bâtiment pour tous les accueillir. Il ajoute: «Si une commune, un canton ou une fondation dispose d'un bien approprié, s'il vous plaît, contactez-moi!» Le plus simple est de le contacter à son adresse e-mail parlementaire : hans-peter.portmann@parl.ch.

Ceux qui veulent aider peuvent également prendre contact avec l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés. «Nous recherchons déjà dans notre base de données des biens immobiliers appropriés», explique la directrice Miriam Behrens. «200 personnes, c'est un groupe assez important. Ceux qui ont un objet à proposer, un hôtel par exemple, ou une maison de scouts, peuvent continuer à nous contacter avec plaisir.» L'adresse de l'aide aux réfugiés est la suivante : info@fluechtlingshilfe.ch.

Le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) est au courant de l'action. La cheffe du SEM Christine Schraner Burgener a confirmé que les enfants pouvaient entrer en Suisse sans formalités et que les gardes-frontières seraient informés au préalable dès que la date d'entrée serait fixée. Le SEM chercherait également de son côté une solution durable pour les enfants.

(Adaptation par Lliana Doudot)


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