Son goût du risque lui sera peut-être fatal cette fois-ci. Jeudi après-midi, le kayakiste de l'extrême Bren Orton a disparu dans les flots de la Melezza, un affluent de la Maggia au Tessin, peu avant 14h45. Les sauveteurs sont encore à sa recherche, mais les proches du sportif s'attendent au pire.
Vendredi matin, le kayak de l'homme a été retrouvé aux abords de la rivière. La marque Pyranha Kayaks, sponsor du sportif, s'est exprimé: «C'est avec le cœur lourd que nous annonçons un accident impliquant Bren Orton. Alors que Bren faisait du kayak avec un groupe sur la rivière Melezza en Suisse, il a été pris dans un tourbillon et n'a pas refait surface. Les autorités et ses amis poursuivent inlassablement leurs efforts de recherche. Bren est actuellement porté disparu.»
Sur le sport extrême
L'espoir de le retrouver vivant diminue chaque minute
Bren Orton est un fonceur: il documente ses sorties dans les rivières du monde entier et peut désormais subvenir à ses besoins grâce à son sport favori. Sur la toile, des dizaines de milliers de personnes le suivent et s'émerveillent de ses courses audacieuses. Le Britannique n'hésite pas à se jeter dans des chutes d'eau de 30 mètres de haut pour faire rêver sa communauté.
Mais depuis son accident de jeudi, sa famille craint pour sa vie. «C'est difficile à dire après tout ce temps, mais rien n'est impossible», a déclaré son oncle Stuart Kirkham au «Daily Mail», même si l'espoir de le retrouver vivant s'amoindrit minute après minute.
Deux secouristes sont venus spécialement des États-Unis pour le chercher
Des proches du disparu issus du milieu du kayak se sont mobilisés pour retrouver leur collègue et ami. Deux kayakistes de l'équipe de recherche seraient même venus spécialement d'Amérique pour contribuer aux recherches.
Quoi qu'il en soit, Bren Orton aimait son travail – si dangereux soit-il. Il avait un jour confié au magazine «Paddling» qu'il était reconnaissant d'être arrivé à un stade de sa carrière où il pouvait simplement pagayer et ne pas avoir à faire des petits boulots comme «creuser des tombes ou s'asseoir dans un centre d'appel» en Angleterre.