Les adeptes de sports extrêmes tels que le parapente, le speed-flying, le base jump et le VTT ne figurent pas dans ces statistiques, précise le CAS dans un communiqué. Ce chiffre de 114 décès représente une légère hausse par rapport à 2022 (109 morts en montagne), mais une nette baisse en comparaison à 2021 (131).
Les hommes sont largement sur-représentés avec 82 décès (contre 32 pour les femmes) ainsi que la catégorie des 21-40 ans. La randonnée figure en tête des accidents ayant entraîné la mort (51 décès), suivie par l'alpinisme (29), le ski de randonnée (11) et le hors-piste (7).
Le CAS explique le recul du nombre de morts dans ces deux derniers sports par une fréquentation des montagnes moins importante lors de l'hiver 2022-2023 du fait du manque de neige. A l'inverse, la météo favorable de la saison estivale a attiré de nombreux adeptes de sports de montagne en altitude. Le CAS a d'ailleurs réalisé sa meilleure saison d'été de l'histoire.
Les Allemands et les Italiens sont les plus représentés
L'année 2023 a vu un pic du nombre de victimes étrangères: 71 étrangers sont morts dans les montagnes suisses l'année passée (62% des décès), alors que la moyenne sur dix ans est de 45 (38%). Les Allemands et les Italiens sont de loin les deux nationalités les plus représentées – avec respectivement 21% et 17%.
De plus, en 2023, environ 3500 personnes se trouvant en situation de détresse ont dû être secourues dans les Alpes suisses et le Jura. Ce chiffre est inférieur aux années précédentes, indique le CAS.
Pour son analyse, le CAS a compilé les données d'intervention de la Rega, du secours alpin suisse (SAS), de l'Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) et d'autres organisations actives dans le secours en montagne.
(ATS)