Léonard Gianadda «se relève»
Constantin: «Le cri de douleur de Léonard résonne encore»

Le président du FC Sion rend régulièrement visite à son ami Léonard Gianadda à l'hôpital, lui qui lui a roulé sur la jambe il y a un peu plus d'une semaine. Un reportage à retrouver en intégralité ce mercredi dans «L'Illustré».
Publié: 08.11.2023 à 16:21 heures
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Dernière mise à jour: 08.11.2023 à 16:50 heures
Christian Constantin et Léonard Gianadda à l’Hôpital de Champsec, en compagnie de la doctoresse Hannelaure Luy.
Photo: sedrik nemeth
Blick

L'affaire avait fait grand bruit: en sortant d'une représentation du Cirque Knie, Christian Constantin avait roulé sur la jambe de son ami Léonard Gianadda, le blessant sérieusement.

«L'Illustré», qui avait révélé l'accident, a publié un grand article ce mercredi, en faisant même sa Une. Disponible dans tous les kiosques de Suisse romande, le magazine revient en détail sur cet accident, faisant réagir tous ses protagonistes, dont le président du FC Sion bien évidemment.

Christian Constantin a eu besoin de quelques secondes pour réaliser

«Le cri de douleur de Léonard résonne encore. J’étais tétanisé. Il m’a fallu quelques secondes pour comprendre ce qui était arrivé. C’est après avoir dégagé sa jambe que j’ai vraiment pris conscience du drame. Du sang coulait de sa cheville, beaucoup de peau avait été arrachée», témoigne «CC» dans un témoignage exclusif à retrouver dans «L'Illustré».

«Il y a eu ce cri et puis plus rien. Il ne bougeait plus. Ne parlait plus. J’ai réellement cru qu’il était mort», témoigne quant à elle Hannelore Luy, médecin traitant habituel du mécène.

Le mécène a donc échappé au pire et a même eu droit à une grande joie cette semaine, puisque les représentants de la Ville de Sion et des autorités lui ont rendu visite lundi soir au cours d'une cérémonie officielle très émouvante. La Ville de Sion a en effet rendu hommage au mécène de Martigny pour son «soutien à ses événements culturels et à ses actions sociales». La cérémonie, initialement prévue à l’église des Jésuites, sur les hauts de la ville, a finalement eu lieu dans l'aula de l'hôpital.

«Je n'en veux pas à Christian, bien sûr»

«Je me bats au mieux pour me relever», assure Léonard Gianadda, qui explique ne pas en vouloir à son ami Constantin. «Je n’en veux pas à Christian, bien sûr. Ce fut un malheureux concours de circonstances. Je suis très malheureux pour lui, d’ailleurs. Si l’affaire tourne du bon côté, j’espère qu’on pourra en rigoler», trouve-t-il la force de dire.

S'il a échappé à la mort sous les roues de la Lamborghini Urus du promoteur immobilier, Léonard Gianadda n'est pas pour autant un homme en grande forme. Peinant à s'alimenter, le généreux et passionné mécène «lutte depuis plusieurs mois contre un autre mal, bien plus pernicieux et dangereux encore: un cancer des os», explique «L'Illustré».

«Il a déjà subi plusieurs séances de chimiothérapie. Les choses évoluent plutôt bien», indique de son côté Hannelore Luy, optimiste.

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