Talibans au pouvoir en Afghanistan, répression massive de la contestation provoquée en Iran par la mort de Mahsa Amini, remise en cause du droit à l'avortement aux États-Unis, conséquences de la guerre en Ukraine sur les femmes: les motifs de mobilisation sont nombreux aujourd'hui pour la journée internationale des droits des femmes.
Sur les droits des femmes
Effacées de la vie publique
Elles «restent les premières victimes des guerres et sous-représentées dans les négociations diplomatiques», ont dénoncé mardi des responsables officielles devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
«L'égalité entre les sexes s'éloigne de plus en plus» et qu'«au rythme actuel, (l'organisation) ONU Femmes la fixe dans 300 ans», a déploré lundi le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, prenant l'exemple de l'Afghanistan où «les femmes et les filles ont été effacées de la vie publique». Les universités ont rouvert dans ce pays lundi après la longue coupure hivernale, mais seuls les hommes ont pu passer leur seuil, les femmes n'étant plus autorisées à étudier depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021.
(ATS)