La Suisse pleure l'un de ses plus grands acteurs culturels, dimanche 3 décembre. Léonard Gianadda, entrepreneur et mécène valaisan, est décédé à 88 ans. Il laisse derrière lui la Fondation Pierre Gianadda, dédiée à l'art, fondée en l'honneur de son frère, tragiquement disparu lors d'un accident en 1976.
Inaugurée en 1978, celle-ci accueille des centaines de milliers de visiteurs chaque année. Des personnalités du monde de la culture lui ont rendu hommage. C'est le tour du président du gouvernement valaisan, Christophe Darbellay, qui répond par message à Blick.
Christophe Darbellay, qu’a représenté Léonard Gianadda pour le Valais?
Un entrepreneur, un humaniste, un mécène d’une générosité sans limites. Léonard a fait rayonner sa Ville et son Canton partout dans le monde.
A-t-il toujours été considéré à sa juste valeur?
Il a reçu les distinctions les plus prestigieuses en Valais, en Suisse et à l’étranger. Le vide qu’il laisse est à la mesure de toutes ses démesures dans tous les domaines où il excellait. Léonard était un être d’exception.
Qu’espère le Valais pour la Fondation Gianadda?
C’est encore difficile à dire. L’heure est à la reconnaissance, aux hommages et aux mercis. Je ne peux pas imaginer Martigny sans la Fondation.
Voyez-vous un artiste ou mécène valaisan capable d’avoir le même impact sur le rayonnement du Valais internationalement ?
Pas pour l’instant, mais qui sait? Nuit incolore, Kevin Germanier, Estelle Revaz, Roland Vouilloz? Le Valais avec ses contrastes et son climat est un site propice aux bonnes surprises.