Pour la FRC, la responsabilité de «l'ensemble des prestataires» est engagée. «Alors que les hausses étaient modérées ces quatre dernières années, ces acteurs ont tout fait pour torpiller des mesures pourtant ambitieuses, principalement parce qu'elles mettaient à mal leur rémunération», écrit-elle dans un communiqué.
Diverses mesures auraient permis d'endiguer la hausse des coûts, assure la FRC, citant des actions sur le prix des médicaments, un cadre pour prévenir la surprescription, la surfacturation d'actes médicaux ou encore la mise en place d'un financement uniforme des soins. Mais elles ont soit été abandonnées, soit elles sont bloquées au Parlement.
«Les assurés le paient cher, eux qui font office de variable d'ajustement», affirme la conseillère nationale Sophie Michaud Gigon (Verts/VD), secrétaire générale de la FRC. «Ils sont les principaux bailleurs du système de soins par leurs primes et leurs contributions directes sans qu'aucune mesure n'ait été prise en leur faveur», ajoute-t-elle.
(ATS)