En Valais, le PDC était une religion, le Centre est une force. Lors des dernières élections au Grand Conseil, sa part d'électeurs s'élevait à près de 40%. Au Conseil national, il occupe trois sièges sur huit et les deux sièges du Conseil des États valaisans sont fermement entre ses mains, et ce, depuis 1857.
Reste à savoir si cela restera ainsi. Neuf personnes se présentent à la Chambre haute. Si Beat Rieder semble certain de pouvoir conserver son siège, pour Marianne Maret, en revanche, la situation devrait être plus tendue. Il y a quatre ans, elle s'était imposée de justesse face à l'actuel conseiller d'État socialiste Mathias Reynard. Cette fois-ci, le conseiller national PLR Philippe Nantermod sera son principal adversaire.
Nouvelle procédure électorale
Une nouvelle procédure électorale est source d'impondérables. Au lieu de listes de partis, il y a désormais un seul bulletin de vote avec les noms de tous les candidats, sur lequel deux noms au maximum peuvent être cochés. Marianne Maret, première conseillère aux États valaisanne, peut compter sur le bonus de longévité et pourrait donc être réélue au plus tard au deuxième tour (même sans le soutien des drag-queens).
En ce qui concerne le Conseil national, la répartition des sièges devrait rester inchangée avec trois sièges pour le Centre, deux pour l'UDC et un pour le PLR, le PS et les Verts. Pour l'un ou l'autre des sortants, la situation pourrait être serrée au sein même de leur parti.