Cette famille zurichoise avait une manière pas très écolo de se débarrasser de ses déchets. Au lieu de les trier comme tout le monde, elle les enterrait tout simplement dans son jardin, rapporte Züri Today.
Les archéologues amateurs ont été démasqués lorsqu'ils ont déménagé du lieu du crime. Après leur départ, le propriétaire voulait effectuer des travaux de jardinage sur le terrain. Il est alors tombé sur quelques bouts de plastique... avant de découvrir l'ampleur des fouilles. «Au début, nous pensions que ce n'était pas grand-chose, mais nous nous sommes rendu compte qu'il y en avait de plus en plus», explique le propriétaire au portail d'information.
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1,5 tonne de matériaux découverte
Les locataires ont enterré des tonnes de déchets, mais pas que. La famille de quatre personnes a également dissimulé des matériaux éliminés illégalement dans le jardin: plaques de béton et de mousse, plastique, divers déchets ménagers et même des meubles! Au total, 1,5 tonne de matériaux a été découverte.
Mais l'opération d'archéologie ne s'arrête pas là. Les anciens locataires auraient également causé des dégâts dans la maison et le jardin, pour un coût de plusieurs milliers de francs. L'erreur du bailleur a été de ne pas demander de caution. Ce dernier se retrouve désormais avec les frais des réparations sur les bras, comme le précise encore Züri Today. «Nous avons été un peu naïfs», admet l'ancien professeur. A l'avenir, il prendra garde à demander une caution, et à choisir ses locataires de manière attentive.
Le ministère public condamne le couple
Au-delà des frais financiers, le retraité est surtout déçu du comportement irrespectueux de la famille envers lui. Mais le propriétaire peut toutefois se consoler. Les pros de la déchetterie ne s'en sortiront pas indemnes. Le parquet a récemment rendu une ordonnance pénale contre le couple pour dommages à la propriété et infraction à la loi sur la protection de l'environnement.
Les locataires doivent s'acquitter d'une amende de 1000 francs, à laquelle s'ajoutent des peines pécuniaires. L'épouse du duo a été condamnée à un total de 1600 francs et son mari, à 2800 francs. La raison de cette divergence de la différence de revenus des partenaires.