Vers 10h mercredi dernier à Zurich, un avion de Swiss s’envole en direction de Shanghaï. Mais peu après le décollage, l’avion fait demi-tour au-dessus d’Innsbruck (Aut) et se dirige vers l’Allemagne.
Comme on peut le voir sur la capture d’écran de Flightradar 24, le Boeing 777 effectue une large boucle au-dessus de Memmingen, puis reprend la direction de Munich. L’avion fait à nouveau demi-tour puis se dirige vers Zurich via le lac de Constance.
Près de deux heures après le départ, retour à la case départ: l’avion atterrit à Zurich. Mais que s’est-il donc passé?
Problème hydraulique
«Il s’agit d’un avion de passagers qui aurait dû transporter exclusivement du fret à destination de Shanghaï», explique la porte-parole de Swiss Karin Montani.
«En raison d’un problème hydraulique, l’avion a dû faire demi-tour et s’est entre-temps posé en toute sécurité à Zurich», poursuit-elle. Le vol devrait redécoller mardi à la même heure.
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Pour éviter la panne sèche
Quelques heures avant, ce mardi 19 juillet, un avion EasyJet a également vécu quelques mésaventures, apprend-on dans «20 minutes». En partance de Genève, l’avion a dû écourter son vol pour Brindisi (It) à Naples. Ici pas de problème hydraulique, mais de kérosène. L’équipage a ainsi informé les passages: «On a un problème de kérosène.»
Les passagers ont eu chaud, mais pas de panique, les réservoirs n’étaient apparemment pas vides. La compagnie se veut même rassurante: «Le vol du 19 juillet a été dérouté vers Naples afin de se ravitailler en carburant pour le retour à Genève, en raison des problèmes d’approvisionnement actuels à l’aéroport de Brindisi.»
Problème d’approvisionnement
Une pénurie qui semble surprendre les employés de Cointrin. Le porte-parole Ignace Jeannerat ne semble pas être informé d’un tel problème. Tandis que la communicante Meike Fuhlrott ajoute que: «Ces restrictions sont généralement connues avant le départ et planifiées en conséquence.»
Elle rappelle que ce type de pénurie peut avoir plusieurs conséquences, notamment sur la chaîne approvisionnement, mais également sur la défaillance de l’infrastructure locale de ravitaillement.
Après un plein de kérosène, l'avion a pu reprendre son vol et amener ses passagers à bon port.