La sénatrice écologiste du canton de Genève Lisa Mazzone a envie de poursuivre son travail à la Chambre des cantons, explique-t-elle dans les colonnes du «Temps». Si elle est réélue le 12 novembre, elle devrait occuper la présidence du Conseil des Etats à la fin de l’année prochaine. Ce sera pour elle «une bonne opportunité pour rapprocher Genève de Berne et Berne de Genève», dit-elle.
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Il n'est donc pas question pour elle de briguer un fauteuil au Conseil fédéral. La Genevoise, qui se dit attachée à la représentativité des régions linguistiques, estime par ailleurs que le tour d’un représentant de Suisse romande n’est pas venu.
Candidature dirigée contre un des sièges PLR
Lisa Mazzone exige en revanche «plus de diversité» au sein du Conseil fédéral. «Une seule génération y est actuellement représentée, avec des membres qui ont tous plus ou moins 5 ans d’écart après le départ d’Alain Berset. De jeunes mères ou de jeunes pères devraient pouvoir y siéger», dit-elle. Et les grandes villes ne sont pas représentées. C’est une réalité qui a besoin d’une voix.
Les Vert-e-s ont décidé samedi de briguer un siège au Conseil fédéral. Ils vont présenter une candidature dirigée contre l'un des deux sièges PLR. Pour Lisa Mazzone, la formule magique est aujourd'hui «définitivement enterrée». Il faut profiter du renouvellement global du gouvernement pour la remettre à jour, «car elle ne reflète pas la diversité des forces politiques».
(ATS)