Le procès autour de l'entrée de Novak Djokovic en Australie était un événement mondial. Mais la retransmission de l'«événement» dans la nuit de dimanche à lundi a pris des accents surréalistes. Quelques minutes avant le début de l'audience virtuelle, le lien du livestream qui avait été envoyé a été piraté! Au lieu de voir des images d'une salle d'audience, les quelques centaines de participants ont soudain vu apparaître des images pornographiques à l'écran. «Quelqu'un a pris le contrôle de la retransmission du tribunal et diffuse désormais de la pornographie», a tweeté le journaliste Zac Crellin avec lucidité.
Musique techno et mèmes
Les perturbateurs ont également diffusé de la musique techno et crié dans le microphone. Des mèmes ont par ailleurs été diffusés, avant que le personnel du tribunal ne parvienne à les mettre tous en sourdine. Le tribunal avait auparavant partagé publiquement l'audience par un lien via Microsoft Teams. On ne sait pas qui est à l'origine de cette action.
Entre-temps, un nouveau livestream a été mis en place. Celui-ci s'est toutefois écrasé peu après son lancement, après que la presse mondiale et de nombreuses autres personnes soient intervenues. Le procès a finalement dû commencer avec environ une demi-heure de retard.