Le Genevois va jouer
L'ascenseur émotionnel de Damien Riat avec la Nati

Surnuméraire au Championnat du monde, Damien Riat aurait dû rentrer en Suisse sous peu. Mais la blessure de Calvin Thürkauf a changé la donne et le voilà prêt à affronter le Kazakhstan mardi soir.
Publié: 15.05.2023 à 18:15 heures
Damien Riat se réjouit de commencer son tournoi à Riga.
Photo: SALVATORE DI NOLFI

L'adage qui veut que le malheur des uns fasse le bonheur des autres colle assez bien avec la vie de Damien Riat à Riga. Pas enregistré par Patrick Fischer, l'attaquant geneois du LHC était tout désigné pour imiter Mike Künzle en rentrant au pays sans avoir touché la glace. Mais la blessure de Calvin Thürkauf dimanche face à la Norvège a fait évoluer les choses.

Et c'est surtout une nouveauté du règlement IIHF qui a permis au sélectionneur de remplacer Thürkauf par Riat. Le Genevois du LHC était-il au courant de cette subtilité? «Je ne connaissais pas du tout. Fischer m'en a parlé samedi ou dimanche, je ne me souviens plus. Il voulait que je reste au cas où il y aurait un blessé ou un malade en fait.»

Mais avant même la blessure de Thürkauf, Damien Riat ne donnait pas cher de sa peau en voyant les arrivées de Kevin Fiala et Nico Hischier en attaque. «J'étais prêt à aller à la maison avec ce qu'on lisait dans les médias en voyant l'arrivée des joueurs de NHL, explique-t-il. Sachant qu'il y en a automatiquement un qui saute pour faire de la place à l'autre.»

Concentré sur son objectif

Passé par toutes les émotions, Damien Riat est pourtant resté le même, concentré sur son objectif avec la tête à Riga et pas aux vacances. «Je n'ai pas regardé les vols ou les destinations de vacances, sourit-il. Je ne fais jamais ça tant que je ne suis pas sûr. Ce n'est pas dans ma nature. Quand je suis sur place, je me donne à fond même si je ne joue pas. J'essaie de garder la tête à ça.»

Face au Kazakhstan, Riat ne sait pas encore où il allait être aligné, ni avec quels coéquipiers de ligne il évoluera: «Les coaches ont dit qu'ils allaient voir ça.» Mais l'ailier qui avait joué avec Nico Hischier l'an dernier à Helsinki ne s'inquiète pas du tout. «Patrick Fischer me connaît bien, souligne-t-il. Il sait dans quelles situations il peut me mettre et je vais m'adapter.»

(ATS)

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