Le patron de l'Euro, Martin Kallen, serait un mauvais gestionnaire s'il se laissait déstabiliser par un problème avec la pelouse d'un terrain d'entraînement.
Le Bernois reste donc serein: «Ce n'est pas la première fois qu'il y a des problèmes à cause d'un terrain d'entraînement et ce ne sera pas la dernière. Cela fait partie du jeu. Un gazon est un produit naturel. Alors l'un d'eux peut poser des problèmes après la pose ou même mourir»..
Un calendrier chargé, facteur de problèmes
L'exigence de l'UEFA est bien sûr d'avoir une super pelouse dans chaque stade, où se déroulent des matches et sur chaque terrain d'entraînement. C'est pourquoi de nouvelles pelouses seront posées dans la plupart des endroits avant la phase de groupes. «Seulement, des matches se déroulent juste avant l'Euro», explique le CEO d'Uefa Events SA. «Il en a été de même pour les Stuttgarter Kickers. Il ne nous restait donc que dix jours pour que la nouvelle pelouse puisse s'acclimater au site. C'était très juste comme timing.»
Et c'est ainsi que ce gazon a lui aussi failli mourir. «Nous étions bien sûr en contact permanent avec la délégation suisse pour cette raison, depuis que les problèmes étaient prévisibles. Pour l'entraînement de mardi, il devrait être meilleur. Nous y travaillons à nouveau depuis l'entraînement de lundi. Comme alternative, un terrain d'entraînement du VfB Stuttgart est disponible. Cela impliquerait alors un trajet de 20 minutes». Suivant le trafic...
Du gazon tissé avec du gazon synthétique
Mais le gazon ne pose pas seulement des problèmes sur les lieux d'entraînement, par exemple dans les installations du Danemark et de l'Ukraine, mais aussi dans certains stades comme ceux de Düsseldorf et de Hambourg. «Mais tout est en bonne voie», déclare Martin Kallen pour lever l'alerte. Des problèmes ont également été rencontrés à Berlin, où la nouvelle pelouse a été posée avant la finale de la coupe d'Allemagne. «Là aussi, le temps était compté, c'est pourquoi nous avons mélangé le gazon avec du gazon synthétique. Pour la finale, le gazon était déjà très bien. Maintenant, il devrait être au top.»
C'est la sixième fois que Martin Kallen dirige un tournoi européen. Et si une pelouse est un peu bosselée, c'est l'un des nombreux problèmes pour lesquels le Bernois de l'Oberland se montre flegmatique: «Cela peut arriver, mais ça ne devrait pas.» Son credo: «Une pelouse doit être plate.» Pour Martin Kallen, tout l'Euro se déroulera exactement de la même manière: un problème est apparu, il faut le résoudre. Et passer au suivant.