Les arbitres sont-ils particulièrement mauvais durant cet Euro 2024? Ou le staff et les joueurs – interdits de se plaindre auprès des officiels durant la rencontre – font-ils preuve de plus de mauvaise foi lorsqu'un micro leur est tendu après le coup de sifflet final?
Sélectionneur de l'Autriche, Ralf Rangnick était le premier à dégainer lorsque les arbitres avaient oublié un corner avant le but de la France. Dimanche soir, ce sont ses homologues allemands et écossais qui s'en sont pris aux hommes au sifflet. Julian Nagelsmann n'avait pas aimé un pénalty non sifflé pour la Mannschaft. Et Steve Clark allait dans des chemins un peu plus sinueux. «Pourquoi il n'arbitre pas dans son propre pays?», a osé l'entraîneur de la Tartan Army à propos de l'arbitre argentin.
Lundi soir, c'était au tour de la Croatie de s'en prendre aux officiels. Luka Modric et ses coéquipiers ont encaissé l'égalisation au bout du temps additionnel face à l'Italie (1-1). Un but qui fait que les Croates sont proches de l'élimination.
Après le match, c'est le sélectionneur qui a été le premier à se plaindre. «Je ne sais pas s'il y avait vraiment huit de temps additionnel, entame Zlatko Dalic. Mais on est un petit pays, l'UEFA et la FIFA ne s'occupent pas beaucoup de nous. On doit se défendre nous-mêmes. Mais huit minutes, c'est un non-sens. Rien ne justifie ça. La Croatie doit être respectée.» Les propos du sélectionneur ont été rejoints par celui de son capitaine: «Je ne sais pas où l'arbitre a trouvé huit minutes de temps additionnel», soupirait Luka Modric après la rencontre. Malheureusement pour les Croates, cela ne changera rien au résultat final.