Avec Luca Loutenbach, il est le supporter de l'équipe de Suisse de football le plus connu. Sigi «Trompeten» Michel a participé à de nombreuses phases finales de Coupes du monde et d'Euros depuis 1970. Et ce même quand la Nati n'y était pas. «À l'époque, je trainais avec les Hollandais», se souvient celui que Blick a été rencontré avant son départ pour l'Euro en Allemagne.
À Schaffhouse, non loin de sa maison, «Trompeten-Sigi» est souvent reconnu par les gens. «Parfois, je vois les gens qui me regardent et chuchotent dans ma direction», explique le Zurichois. Alors, à ce moment, Sigi Michel prend d'autres chemins ou des raccourcis, pour éviter d'attirer l'attention sur lui. «J'ai aussi un peu pitié quand je prends un café avec mon amie et que je la fais attendre», avoue-t-il.
Comme à son habitude, Sigi Michel sera de la partie à l'Euro. Mais pas dans le virage suisse, précise-t-il: «À mon âge, il y a des choses dont je n'ai plus envie. Comme recevoir des trucs sur la tête.» Celui qui est désormais ambassadeur pour UBS précise que désormais, il ne fait plus les phases finales lorsque les tournois ne sont pas en Europe. «Je dois arrêter car je suis à la retraite et financièrement…» Invité par la banque cette année, il aura moins ce problème.
Mais va-t-il pouvoir rentrer dans l'espace VIP avec sa trompette? «J'espère pouvoir le faire. Sinon, je serai en colère», promet-il. En espérant pour lui et pour la Suisse que «Trompeten-Sigi» n'aura pas ce problème.