Auteur du but le plus rapide de l'Euro
Nedim Bajrami: «C'est un rêve pour moi»

Auteur du but le plus rapide de l'histoire de l'Euro, Nedim Bajrami est revenu sur ce moment d'histoire après la rencontre. D'ailleurs, ce geste lui a-t-il été insufflé par Murat Yakin ou Pierluigi Tami?
Publié: 16.06.2024 à 10:08 heures
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Dernière mise à jour: 16.06.2024 à 16:35 heures
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Nedim Bajami peut exulter, il a inscrit le but le plus rapide de l'histoire de l'Euro.
Photo: imago/Sportimage
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Bastien FellerJournaliste Blick

Un moment historique a eu lieu ce samedi soir à Dortmund lors de l'affrontement entre l'Italie et l'Albanie (2-1). Nedim Bajrami, 25 ans et un visage bien connu en Suisse, a en effet inscrit le but le plus rapide de toute l’histoire de l’Euro. Tout comme le premier de la sélection albanaise dans cette même compétition.

En parvenant à faire trembler les filets adverses, le joueur de Sassuolo a pu réaliser un rêve de longue date. «J'ai toujours rêvé de marquer pour l'Albanie durant un Championnat d'Europe. Depuis petit, j’ai travaillé dur pour ça», explique le milieu de terrain après la rencontre à la chaîne de l’UEFA.

Geste insufflé par Murat Yakin ou Pierluigi Tami?

Après 23 secondes, l’ancien international suisse M21 (12 sélections) formé à Grasshopper a ainsi pu crucifier Gianluigi Donnarumma d'une lourde frappe sous la barre et malgré un angle plutôt compliqué. Un but qui fait actuellement le tour du monde. Autant pour la bourde du défenseur italien Federico Dimarco, qui a complètement manqué sa remise en jeu, que pour le caractère historique de la réalisation et son esthétisme.

Il n’est en effet pas donné à tout le monde de pouvoir inscrire son nom au palmarès des buteurs d’une grande compétition. Le faire avec classe, et devant plusieurs dizaines de milliers de compatriotes bouillants dans une compétition internationale, encore moins. «Je ne savais pas que j'avais marqué le but le plus rapide de l'histoire européenne, sourit le milieu qui évolue à Sassuolo en Série A. Maintenant, il faut continuer à travailler et préparer le match face à la Croatie.»

L’histoire ne dit toutefois pas si ce geste a été insufflé au numéro dix par Murat Yakin ou Pierluigi Tami qui l’ont tous deux entraîné et formé lors de ses jeunes années passées à Grasshopper.

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