La frustration au terme de la demi-finale entre le FC Sion et le FC Lugano était bien présente (0-2). Urs Schnyder et ses assistants se sont mis en évidence ce samedi soir. La raison? Un penalty très généreux sifflé pour les Tessinois au retour des vestiaires. Sanction qui a permis à Zan Celar de doubler la mise et ainsi d’envoyer son équipe en finale de la Coupe. La troisième consécutive.
Les Valaisans ne peuvent donc que déplorer cette ligne du règlement de l’ASF qui a empêché l’utilisation de l’assistance vidéo à l’arbitrage en raison du statut de club de deuxième division du FC Sion. La rentrée au vestiaire d'Urs Schnyder et de ses assistants a donc été quelque peu houleuse. Christian Constantin et son fils et directeur sportif, Barthélémy, ont accompagné les officiels avec la volonté de leur partager le fond de leurs pensées.
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«Laisse la place aux jeunes»
«Laisse la place aux jeunes», a crié le président valaisan avant d'être retenu d'entrer dans le vestiaire par son entourage. «Il devrait laisser sa place aux jeunes qui ont du potentiel plutôt que rester là et de fausser les compétitions, continue, devant la presse, Christian Constantin qui voit le penalty sifflé contre son équipe comme l'élément décisif de la partie. Nous avions un douzième homme avec le public, Lugano avec l'arbitre.»
«C'est scandaleux, il a tout le temps raison, il ne se remet jamais en doute, poursuit le président valaisan. La Fédération, elle, ne met même pas la VAR. C'est dommage, les joueurs et les dirigeants font des efforts pour continuer cette activité et des gens, payés, ne sont pas capables de laisser la partie se dérouler dans un bon état d'esprit comme en première mi-temps.»
Le staff et les joueurs sédunois également frustrés
Ali Kabacalman, milieu du FC Sion, se montrait quant à lui moins virulent que son président. «Les arbitres font des erreurs, comme nous les joueurs. Aujourd’hui, c’était contre nous.»
Joël Schmied était, lui aussi, déçu de la décision de l’arbitre de siffler penalty. «Urs Schnyder est l’un des meilleurs arbitres de Suisse, mais je ne suis pas d’accord avec toutes ces décisions. Quand il n’y a pas la VAR, tu dois être sûr à 100% quand tu siffles un penalty.»
Pour Ousmane Doumbia, il y a penalty
Didier Tholot n’avait quant à lui rien à reprocher à ses joueurs, un peu plus à l’arbitre. «Quand tu es victime d’éléments extérieurs… Je n’ai rien à dire de plus. Je vais m’arrêter là.»
Du côté de Lugano, la vision était un peu différente. «Il n'y a pas grand-chose, mais c'est suffisant», estime Ousmane Doumbia, l'homme qui s'est fait «accrocher» par Cristian Souza au tout début de la deuxième période.