Oui, certains ne rêvent que de plage, de bronzage et d’apéros au grand air pendant l’été, ce qui est difficilement compatible avec une séance de binge watching sur canapé.
Mais chez Blick, nous pensons aussi aux travailleurs, aux vacances pluvieuses et aux sériephiles qui ne prennent pas de congés. Entre enquêtes haletantes, apparitions fantastiques et comédies, voici donc les séries estivales à ne pas louper.
«Stranger Things», fin de saison sur Netflix le 1er juillet
Après une première partie de quatrième saison très réussie, la série fantastique des frères Duffer finit sa quatrième saison avec deux épisodes. L’occasion de dire à bientôt à Eleven, Mike et les autres, personnages attachants apparus sur les écrans il y a… six ans maintenant. L’occasion, aussi, d'essayer les mystères d’Hawkins et du «monde à l’envers» d’où surgissent les monstres les plus effrayants du petit écran.
«Threesome» enflamme Canal + le 4 juillet
Cette mini-série suédoise en huit épisodes suit David et Siri, couple qui file le parfait amour depuis le lycée et s’est récemment exilé à Londres. Un soir, ils font la rencontre de Camille et, au terme d’un jeu de séduction, finissent la nuit avec elle. «Threesome» se veut l’exploration délicate et moderne de la complexité des relations intimes.
«Black Bird» plonge AppleTV+ dans le noir le 8 juillet
Adaptée d’une histoire vraie, cette série en six épisodes raconte l’histoire de Jimmy Keene, lycéen arrêté et condamné à dix ans de prison pour trafic de drogue. Les autorités lui proposent alors, pour alléger sa peine, d’infiltrer une prison de haute sécurité pour soutirer des aveux à Larry Hall, tueur en série. Un face à face tendu entre Taron Egerton (le jeune acteur de la série de films «Kingsman») et Paul Walter Hauser (déjà vu dans «Le cas Richard Jewell»).
«D.B. Cooper» tente de résoudre une énigme sur Netflix le 13 juillet
Voici une nouvelle série documentaire pour se plonger dans l’une des affaires les plus intrigantes du XXe siècle. En 1971, un homme a détourné un avion de ligne de la Northwest Airlines avant de s’évanouir dans la nature avec 200’000 dollars. Il n’a, à ce jour, jamais été retrouvé. Mais on connaît le talent des productions Netflix pour se lancer sur les traces des grands mystères encore irrésolus, et celui-ci nous met l’eau à la bouche.
Les monstres débarquent dans «Resident Evil» sur Netflix le 14 juillet
Nouvelle adaptation du jeu vidéo du même nom, la série «Resident Evil» de Netflix reprend un arc narratif inédit. Celui de Jade, la trentaine, qui lutte pour survivre dans un monde où le virus-T a déjà infecté six milliards d’êtres humains. La série promet de l’hémoglobine mais aussi une grande fidélité à l’esprit des jeux vidéo de départ.
«Sur ordre de Dieu» interroge la foi sur Disney+ le 27 juillet
En 1984, la jeune Brenda et son bébé de 15 mois sont sauvagement assassinés dans une ville mormone de l’Utah. L’inspecteur Jeb Pyre, mormon pratiquant, est dépêché sur les lieux pour retrouver le ou les coupables. Adaptée d’un best-seller de John Krakauer, cette série en sept épisodes mêle enquête haletante et réflexion sur le fondamentalisme religieux.
Le retour d’«Industry» sur HBO et OCS le 2 août
Quelque part entre «Wall Street», le film d’Oliver Stone, et «Gossip girl», se niche «Industry», série fascinante sur des jeunes loups de la finance qui se disputent les meilleurs postes des banques londoniennes. Au menu: un jargon incompréhensible, des coups bas, pas mal de coke et de sexe mais aussi une analyse sans concession du monde du travail et de sa violence.
«Sandman» enveloppe Netflix de mystère le 5 août
Difficile de résumer cette série adaptée des comics du même nom de Neil Gaiman, tant Netflix garde le mystère autour de cette sortie très attendue. Le Sandman du titre désigne Morphée, maître des rêves qui appartient aux Éternels, sortes d’êtres supérieurs omnipotents. Oniriques, volontiers gothiques, les romans graphiques empruntent tout à la fois au fantastique et à la tragédie. De quoi nourrir une série à succès.
La volupté de «Conversations with friends» électrise Canal+ en août
La date exacte n’est pas encore arrêtée mais «Conversations with friends» débarque sur Canal+ en août et prouve, s’il en était encore besoin, que l’été sera chaud. L’histoire se concentre sur un quatuor, trois femmes et un homme, aux relations ambiguës et secrètes. C’est une nouvelle adaptation d’un roman de Sally Rooney après celle, brillantissime, de «Normal People», et les attentes sont à la hauteur de la qualité de cette dernière.
«House of the dragon» ravive la flamme sur HBO et OCS le 22 août
Après le phénomène «Game of Thrones», l’univers créé par Georges R.R. Martin engendrera-t-il une nouvelle série culte? Réponse à la fin de l’été avec «House of the dragon», un spin-off qui se concentre sur la maison des Targaryen. L’histoire se déroule 200 ans avant celle de «Game of Thrones» et on peut déjà anticiper que la violence et les manipulations politiques seront au rendez-vous. Reste à savoir si cela permettra d’effacer le goût amer laissé par la fin bâclée de GoT.
«Andor» défie l’empire galactique sur Disney+ le 31 août
Après «Obi-Wan Kenobi», centrée sur le maître jedi du même nom, la franchise Star Wars se penche sur un autre personnage de la saga avec «Andor». Cassian Andor, apparu dans le film «Rogue One» sous les traits de l’acteur Diego Luna, est un rebelle prêt à tout pour faire tomber l’Empire. Et de notre côté, nous sommes prêts à beaucoup de choses pour avoir une série Star Wars qui renoue avec la qualité de «The Mandalorian».
«Les Anneaux de pouvoir» prennent possession de Prime Vidéo le 2 septembre
Certes, l’été aura déjà un petit goût de fin à cette date-là, mais impossible de ne pas mentionner ici la série la plus attendue de l’année 2022, adaptée du «Seigneur des Anneaux» de J.R.R. Tolkien. Voilà plus de 20 ans que la trilogie de Peter Jackson est sortie au cinéma, et autant que les fans attendent une production qui fera oublier l’indigence du «Hobbit». Et si le format sériel paraît particulièrement bien adapté pour retranscrire toute la richesse de l’univers de l’auteur britannique, il reste tout de même l’angoisse d’un nouveau ratage. Rendez-vous dans deux mois pour en avoir le cœur net.