Fusillade à Vétroz (VS)
Un Valaisan tue son ex-femme et son nouveau compagnon avant de se suicider

Selon nos informations, vers 6h40, ce dimanche 28 juillet, un homme a tiré et tué son ex-femme ainsi que son nouveau compagnon, à Vétroz (VS), avant de se donner la mort. L'acte qui semble être un féminicide et un homicide ébranle toute la commune déjà endeuillée.
Publié: 28.07.2024 à 14:37 heures
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Dernière mise à jour: 29.07.2024 à 10:44 heures
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Des coups de feu ont réveillé des habitantes et habitants de Vétroz, tôt ce dimanche 28 juillet.
Christian Rappaz

C’est une fusillade qui s’est jouée tôt ce dimanche 28 juillet au centre de Vétroz (VS), une commune d’ordinaire paisible de 6675 âmes située à 10 kilomètres de Sion, capitale cantonale frappée par un double homicide en décembre 2023. Selon les informations de Blick, un homme de 55 ans, divorcé de son ex-épouse – elle aussi âgée de 55 ans – après plus de vingt ans de mariage, a fait irruption dans l’appartement que celle-ci occupait avec son nouveau compagnon né la même année avant de les blesser mortellement au moyen d’une arme à feu. 

Toujours d’après nos sources, le tueur, originaire et domicilié du village, s’est ensuite donné la mort dans son appartement à un jet de pierre de là. Le couple n’avait pas d’enfants, contrairement au conjoint vaudois de la femme abattue.

Des proches voisins, sous le choc, nous glissent avoir été réveillés par des cris, peu avant 7h, avant d’entendre six détonations. Puis, le silence. Jusqu’à ce que les corps soient récupérés par les autorités.

Violences contre les femmes: besoin d'aide?

Vous, ou l'une de vos proches, êtes victime de violences de la part d'un partenaire ou d'un proche? Voici les ressources auxquelles vous pouvez faire appel.

En cas de situation urgente ou dangereuse, ne jamais hésiter à contacter la police au 117 et/ou l'ambulance au 144.

Pour l'aide au victimes, plusieurs structures sont à votre disposition en Suisse romande, et au niveau national.

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En cas de situation urgente ou dangereuse, ne jamais hésiter à contacter la police au 117 et/ou l'ambulance au 144.

Pour l'aide au victimes, plusieurs structures sont à votre disposition en Suisse romande, et au niveau national.

«Loin d'être un rambo»

Contacté, Olivier Cottagnoud, le président de Vétroz, ne cache pas son émotion quelques heures après ce qui semble être un féminicide et un homicide: «J’ai été informé du drame avant même que la police ne m’appelle. Toute la communauté est bien sûr sous le choc et triste après cette tragédie que rien, à ma connaissance, ne laissait présager. Je connais très bien ce couple qui avait traversé une période douloureuse mais pas au point de provoquer un pareil drame. L'auteur était loin d’être un Rambo.»

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La figure locale, qui a longtemps dirigé l’office de poste situé au rez-de-chaussée du bâtiment où s’est déroulée la tuerie et où son épouse travaille toujours, se dit d’autant plus affecté que sa localité n’a pas été épargnée ces dernières années. «Après le Covid, il y a une l’énorme incendie de Biofruits puis, cette semaine, la mort d’un apprenti sur un chantier situé à quelques mètres du bâtiment de la Poste, se lamente l’élu du groupe 'Alternative Vétrozaine', à son poste depuis huit ans. Il ne manque plus que le Rhône déborde pour poursuivre cette série noire.»

Pour compléter ce sinistre tableau, Olivier Cottagnoud souffle un dernier élément: «Cette semaine, j’ai été contacté par un avocat sédunois. Un de ses clients lui avait confié vouloir tuer tout le monde dans la région. Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai bien sûr tout de suite pensé à cet avertissement, bien que la personne en question ne soit finalement pas en cause.»

Demande d'acquisition d'arme

À 14h, en conférence de presse, le commandant de la police valaisanne Christian Varone n'entre pas dans les détails. Il fait savoir que le Ministère public, en collaboration avec les forces de l'ordre, investigue. Seule explication avancée à ce stade dans le communiqué: «Il pourrait s'agir d'un crime découlant d'un différend d'ordre privé.»

Béatrice Pilloud, procureure générale, Christian Varone, commandant de la police valaisanne et Olivier Cottagnoud, président de Vétroz.
Photo: Christian Rappaz

Béatrice Pilloud, procureure générale, fait savoir qu'une enquête pour assassinat est ouverte. À noter par ailleurs que l'auteur des coups de feu avait fait une demande d'acquisition d'arme au mois de juin. Avant son passage à l'acte, ce quinquagénaire n'était pas connu de la police et n'avait aucun casier judiciaire. 

En cas d'anxiété, ne vous isolez pas

Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands. 

D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.

Si vos ruminations ou votre angoisse impactent votre qualité de vie, n’hésitez jamais à demander de l’aide. Vous n’êtes pas seul, de nombreuses personnes traversent la même situation que vous, et des ressources existent pour trouver du soutien. Vous pouvez notamment faire appel au service 24h sur 24 de la Main tendue (143), dédiée à l’aide aux personnes en détresse. Les plateformes Pro Juventute (147) ou On t’écoute proposent des conseils et du soutien aux jeunes ou aux parents. Si vous broyez du noir ou si une personne de votre entourage présente des signes d'alarme, vous pouvez vous tourner vers l'association Stop-Suicide, active dans tous les cantons romands. 

D’autres dispositifs cantonaux sont également disponibles, comme le réseau fribourgeois de santé mentale, le réseau d’entraide Valais ou encore le centre neuchâtelois de psychiatrie. En cas d'urgence médicale, contactez le 144, ou la police au 117.

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