Pour des raisons démographiques, le canton de Neuchâtel ne dispose plus que de quatre sièges au Conseil national depuis 2015. Depuis 2019, trois d'entre eux sont occupés par des partis de gauche. Un par Baptiste Hurni (PS), un par Denis de la Reussille (POP, qui siège avec les Vert-e-s) et un par Fabien Fivaz (Vert-e-s). Le quatrième est aux mains de Damien Cottier (PLR). Tous les candidats se représentent. La liste des candidats à Neuchâtel est paritaire, mais la Chambre basse devrait rester assez masculine.
Damien Cottier, chef du groupe parlementaire PLR au Palais fédéral, ne devrait avoir aucun problème à conserver son siège. Le PLR est toutefois plus ambitieux que cela. En tant que parti le plus fort du canton, le PLR veut encore renforcer son pouvoir à Berne et conquérir un deuxième siège. C'est surtout le POP qui doit se méfier de la soif de pouvoir de la droite. Lors des dernières élections au Grand Conseil en 2021, il était au coude-à-coude avec les Vert'libéraux et l'UDC.
Le PS veut récupérer son siège au Conseil des Etats
L'UDC veut également récupérer le siège qu'elle a perdu en 2019. Le POP devrait toutefois profiter du fait que les partis de gauche se sont mis d'accord sur un apparentement de listes.
Au Conseil des États? Les deux sortants, la Verte Céline Vara et le PLR Philippe Bauer ont de bonnes chances d'être réélus. Attention cependant: le PS neuchâtelois veut récupérer le siège de Céline Vara. Et ses chances ne sont pas nulles, car il bénéficie actuellement d'un soutien nettement plus important que les Vert-e-s au niveau cantonal. Et Baptiste Hurni est très en vue sur la scène politique.