Revers de médaille en Ukraine
Sur le front sud, les troupes de Poutine s'enlisent

Les forces armées ukrainiennes progressent dans le sud de l'Ukraine. Vladimir Poutine pourrait y subir un revers.
Publié: 29.07.2022 à 22:01 heures
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Kherson avait déjà été conquise par les Russes une semaine après le début de l'invasion.
Photo: IMAGO/SNA

Revers de médaille pour les troupes de Vladimir Poutine situées dans le sud de l’Ukraine? La ville de Kherson, conquise par les Russes une semaine après le début de l’invasion, se retrouve isolée. La raison en est que l’armée ukrainienne aurait endommagé les trois ponts menant à la cité, selon les experts du think tank américain Institute for the Study of War.

Ces liaisons essentielles détruites, les troupes russes pourraient bien être totalement livrées à elles-mêmes, comme l’annonce le ministère de la Défense à Londres sur Twitter.

La Russie devrait donc déplacer des forces vers le sud, a expliqué le conseiller présidentiel ukrainien Oleksiy Arestovytch. Du point de vue ukrainien, les troupes de Poutine passent désormais de l’attaque à la défense.

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La 49ème armée russe au bord de la faillite?

«La 49ème armée russe se trouvant sur la rive occidentale du fleuve du Dniepr semble désormais très vulnérable», indiquent les services secrets britanniques. La ville de Kherson serait ainsi pratiquement coupée des autres régions occupées… Et donc aussi des soldats russes qui la rejoindraient.

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Ce que la Russie vendait jusqu’alors comme un succès, c’est-à-dire la prise de Kherson, semble donc être sur la sellette.

Kherson? «Un avantage de taille»

Du côté russe, on dit toutefois qu’il est possible de traverser le fleuve avec des ponts provisoires ou des bacs. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, quant à lui, indique que tout sera fait pour bloquer les voies de ravitaillement de l’armée russe à Kherson.

«Celui qui tient Kherson a un avantage de taille», commente le chercheur en stratégie de l’EPFZ Niklas Masuhr. «L’Ukraine pourrait sceller durablement un important vecteur d’avancées pour la Russie.

Cette situation pousserait en outre Moscou à s’inquiéter davantage de ses voies d’approvisionnement depuis la Crimée, ce qui détournerait certaines troupes d’autres régions, comme celle du Donbass.

Les informations ci-dessus n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante.

(Adaptation par Nora Foti)

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