«Le rythme actuel d'utilisation de munitions par l'Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à la veille d'une réunion des ministres de la Défense des pays de l'OTAN.
«Cela met nos industries de défense sous pression», a ajouté M. Stoltenberg. «Oui, nous avons un problème, oui, c'est un défi», a-t-il reconnu, tout en soulignant que l'Alliance avait commencé à agir, évoquant à la fois l'augmentation des capacités à court terme – avec le travail le week-end par exemple – mais aussi, sur le moyen terme, des investissements dans les capacités de production.
Importante réunion ce mardi
Le sujet sera discuté mardi au cours d'une réunion du groupe de soutien à l'Ukraine dirigé par les États-Unis, puis par la suite par les ministres de la Défense des États de l'Alliance, a-t-il indiqué.
Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, participera aux deux réunions et fera part aux alliés des besoins des forces ukrainiennes, a précisé M. Stoltenberg.
La fourniture d'avions de combat sera discutée, a-t-il poursuivi. Mais «cela prendra du temps et les priorités à court terme sont les munitions et des armements promis avec du carburant et des pièces détachées», a insisté le secrétaire général de l'OTAN.
(ATS)