Un immigré allemand s'extasie sur la Suisse
«Ma caisse maladie me paie même l'acupuncture»

Niklas Nowak vit en Suisse depuis quatre ans. Cet immigré allemand ne cesse de s'extasier devant les bonnes conditions de vie et les salaires dans notre pays – et on le comprend.
Publié: 10.05.2024 à 21:50 heures
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En route pour l'aéroport de Zurich dans sa tenue de travail: Niklas Nowak donne un aperçu de sa vie dans une émission de la ZDF sur la Suisse.
Photo: Screenshot ZDF

Les Allemands qui ont immigrés en Suisse ne manquent pas d'éloges sur le bon vivre de leur nouvelle terre d'accueil. Pas étonnant, quand on connait les différences salariales entre les deux pays frontaliers. En Suisse, les salaires sont bien plus élevés. Et même si le coût de la vie est plus élevé qu'en Allemagne, la différence à la fin du mois sur le compte est indéniable.

Niklas Nowak vit en Suisse depuis quatre ans. Cet Allemand de 28 ans vante les qualités de vie ici par rapport à son ancien chez-lui. Dans l'émission de la ZDF «Reicher Nachbar Schweiz», il se réjouit de sa vie dans notre pays, comme le rapporte «20 minutes».

Le nouvel arrivant travaille à l'aéroport de Zurich. Selon ses dires, il gagnerait trois à quatre fois plus que dans son ancien emploi en Allemagne. «Pendant les mois chargés, j'ai déjà gagné 6000 euros nets. Avec les heures supplémentaires, et tout le reste.» Les caméras de la ZDF ont suivi le jeune homme dans les rues de Zurich, se pavanant devant les magasins de luxe de la ville. «Ils ont même des éplucheurs de pommes de terre en or», s'amuse l'Allemand en découvrant la richesse du pays.

Un vrai «chasseur de francs»

On ne peut que le comprendre: l'économie suisse n'a pas d'équivalent dans le monde. A cela s'ajoute le fait que la situation en Allemagne est actuellement critique. L'Allemagne, autrefois fière, est devenue un pays divisé par les politiques qui n'arrangent rien à la situation.

Logique donc que Niklas Nowak se sente beaucoup mieux ici. «La Suisse est une vraie vache à lait!» lâche l'homme. L'euro est devenu faible, le franc fort. «Je cours après le franc», ajoute l'homme. On comprend mieux pourquoi il se qualifie de «chasseur de francs». Mais ce n'est pas un dépensier. Il vit lui-même modestement, dans un appartement d'une pièce.

Des prestations supplémentaires prises en charge

Niklas Nowak préfère mettre de côté pour partir en voyage. Son objectif à long terme est de faire le tour du monde grâce à son salaire suisse. Il a de bonnes chances d'y arriver: «En Suisse, on peut faire le tour du monde entre deux emplois.»

Au-delà du salaire juteux et des bonnes conditions de vie, l'homme de 28 ans apprécie aussi les prestations supplémentaires qui le couvrent en cas de souci de santé. «La caisse maladie me paie même l'acupuncture et les bains de glace», explique-t-il. Les massages et la salle de sport seraient également pris en charge, du moins en partie. La belle vie, quoi! 

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