Mardi soir, un accord sur les otages entre Israël et le Hamas a été conclu. L’organisation palestinienne libérera au moins 50 otages. Selon les médias israéliens, il s’agirait de 30 enfants, huit mères et 12 autres femmes. En outre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé que la Croix-Rouge pourra rendre visite aux otages restants et leur pourra leur fournir des médicaments si besoin.
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En contrepartie: un cessez-le-feu de quatre jours. Pendant cette période, Israël devra renoncer à toute activité aérienne dans la bande de Gaza pendant six heures par jour. Le pays autorisera en outre la livraison de carburant et de biens de première nécessité dans la bande de Gaza. Selon les médias israéliens, il s’agirait de centaines de camions.
Des otages contre des prisonniers
L’accord demande également la libération de Palestiniens capturés en Israël. Chaque jour de trêve, 12 à 13 otages ainsi que le triple de prisonniers palestiniens, soit environ 150 au total, devront être libérés. Ils retourneront dans les localités où ils vivaient avant leur arrestation, y compris en Cisjordanie.
L’accord prévoit en outre la possibilité d’une prolongation du cessez-le-feu. Pour cela, le Hamas devrait localiser environ 30 otages qui, selon l’organisation palestinienne, sont détenus par le Jihad islamique et libérer dix otages supplémentaires par jour de répit. Jusqu’à 80 otages pourraient ainsi être échangés. En contrepartie, Israël continuerait de libérer trois prisonniers par otage.
«La guerre continuera»
Après le cessez-le-feu et l’échange d’otages, Israël prévoit de poursuivre son offensive terrestre dans la bande de Gaza. Selon le bilan actuel, plus de 14’000 Palestiniens ont été tués par les attaques depuis le 7 octobre. Plus de 5600 d’entre eux seraient des enfants.
Benjamin Netanyahu a mis en garde mardi soir: «Nous n’arrêterons pas la guerre après le cessez-le-feu. Un cessez-le-feu permettra aux militaires de se préparer à de nouveaux combats. Nous détruirons le Hamas, nous ramènerons tous nos otages et nos disparus et nous ferons en sorte qu’il n’y ait à Gaza aucun parti qui représente une menace pour Israël.»
L’accord a été soutenu par le Mossad, l’armée israélienne et le service de renseignement intérieur Shin Bet. Le gouvernement a accepté la trêve mardi soir, après la confirmation du Hamas.