Le président du CIO Thomas Bach a dit lundi quitter son poste «très détendu», estimant être «en paix» avec lui-même après avoir «donné» à l'olympisme. Son successeur doit être choisi jeudi.
Interrogé sur son état d'esprit avant d'aborder ses derniers jours à son poste, Thomas Bach s'est dit «très détendu», notamment car il n'a «jamais eu sur (son) bureau de problème existentiel pour le mouvement olympique ou pour les Jeux», a-t-il assuré lors d'une conférence de presse à Costa Navarino, en Grèce, où se réunissent les membres du CIO pendant trois jours.
Sentiment d'accomplissement
«J'ai le sentiment d'avoir donné au mouvement olympique. En Allemand, on dirait "je suis en paix avec moi-même"», a-t-il ajouté.
Si le Bavarois de 71 ans passera officiellement la main le 23 juin, son successeur sera connu dès jeudi à l'issue d'une élection qui s'annonce aussi historique qu'indécise. Avec le Français David Lappartient et ses six adversaires, dont l'Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior et le Britannique Sebastian Coe, jamais le CIO n'avait vu autant de candidats s'affronter en 130 ans d'existence.
«Ce que je me sens obligé de dire à propos du profil de mon successeur, je l'ai déjà dit», a expliqué Thomas Bach, sans vouloir donner de nom. Plusieurs médias assurent qu'officieusement l'Allemand soutient la seule femme candidate, la Sud-Africaine Kirsty Coventry. «Il fait tout pour que ce soit elle», a récemment confié à l'AFP un membre du CIO sous couvert d'anonymat.
«Je pense que c'est le bon moment, parce que c'est une ère nouvelle qui réclame de nouveaux leaders», a-t-il dit.