En une journée, le RKI a également compté 75'961 nouvelles contaminations, un nouveau plus haut au moment où la première économie européenne craint une saturation des hôpitaux. L'incidence sur sept jours a atteint 419,7, un record.
Cette situation met en difficulté la nouvelle coalition gouvernementale qui va prendre la tête du pays en décembre.
Les hôpitaux dans certaines régions font déjà face à une «surcharge aiguë» qui rend nécessaire des transferts de patients, a averti lundi Gernot Marx, le président de la fédération allemande de la médecine intensive.
L'incidence avait pour la première fois dépassé mercredi la barre des 400 infections pour 100'000 habitants en sept jours. Plusieurs régions ont rétabli de strictes restrictions pour endiguer la quatrième vague de coronavirus, la plus forte depuis l'apparition du virus.
Quelque 69% de la population sont entièrement vaccinés, soit moins que dans d'autres pays européens comme la France, où le taux atteint 75%. «La situation est sérieuse», a admis mercredi Olaf Scholz, futur chef social-démocrate du gouvernement après un accord de coalition avec les Verts et les libéraux du FDP, promettant de «tout faire» face à la pandémie.
La nouvelle coalition semble toutefois exclure dans l'immédiat l'idée de confinement national, et mise sur la généralisation du pass sanitaire dans les transports et de restrictions d'accès pour les non-vaccinés, par exemple pour des lieux culturels.
L'Allemagne doit «étudier» une éventuelle «extension» de l'obligation vaccinale, en vigueur dans l'armée et bientôt dans les établissements de soins, a indiqué M. Scholz. Un milliard d'euros va par ailleurs être débloqué en faveur du personnel soignant et aide-soignant.
Le gouvernement sortant d'Angela Merkel a prolongé mercredi jusqu'en avril 2022 les aides accordées aux entreprises touchées par les fermetures ou baisses de revenus ainsi que le dispositif du chômage partiel. (ATS)