Trois femmes ont été découvertes mortes, massacrées dans une maison close à Vienne. Le suspect, un homme de 27 ans arrêté vendredi soir dans un parc à proximité du lieu du crime, se trouve en garde à vue, a indiqué le porte-parole de la police Philipp Hasslinger, cité par l'agence de presse autrichienne APA.
La police avait été alertée vers 21 heures, après qu'un témoin a découvert des traces de sang qui sortaient d'une maison close et ruisselaient sur le trottoir. Les trois femmes ont vraisemblablement été tuées au couteau. Les services de secours, appelés sur les lieux, n'ont rien pu faire pour les victimes.
Le suspect serait également blessé, mais ses jours ne seraient pas en danger. Il a reçu les premiers soins sur les lieux du crime, avant d'être arrêté et admis dans le service des urgences d'un hôpital.
Des victimes apparemment asiatiques
La chaîne de salons érotiques, qui compte une douzaine d'établissements à Vienne, propose des prestations de types asiatiques, pour des tarifs allant de 40 à 499 euros.
Les trois femmes tuées étaient toutes des travailleuses du sexe. Selon les premières constatations, les trois victimes étaient probablement le seul personnel présent dans l'établissement au moment des faits. L'âge et la nationalité ne sont pas encore connus.
Peu après que l'alerte a été lancée, le suspect a été arrêté en possession du couteau ensanglanté utilisé pour le meurtre. Selon le portail d'information «Heute», plusieurs agents l'auraient retrouvé dans un parc non loin du lieu du crime. Des agents de la police municipale et ainsi qu'une unité d'intervention ont encerclé le suspect et lui ont demandé de lâcher le couteau.
Poignardées «un nombre incalculable de fois»
Peu après, les médias autrichiens ont décrit une scène d'horreur: «Les trois femmes de l'Asia Studio avait été littéralement massacré au couteau», écrit le journal «Kronenzeitung»: «C'est un bain de sang. Le meurtrier a poignardé ses victimes un nombre incalculable de fois.»
Le crime ne se serait pas déroulé dans une seule pièce du salon érotique. Pour l'instant, les motivations de l'auteur ne sont pas connus.