«Evènement: «Ma derrière tournée» dans toute la France en 2025 et l'Accor Arena (à Paris NDLR) le 14 juin, et nouvel album inédit le 28/02/25», est écrit sur le compte Instagram de l'interprète de «On ira tous au paradis». L'artiste, adepte des jeux de mots espiègles, a choisi ce titre en clin d'oeil à sa célèbre affiche du concert à l'Olympia en 1972 où il montrait ses fesses. Buzz, scandale et même procès: le trublion de la variété française sera condamné à une lourde amende pour attentat à la pudeur.
Côté tournée, Michel Polnareff débutera par une date à l'Apollo Theatre de Londres début avril, une première pour lui, avant d'enchaîner les concerts en France, en commençant par le Printemps de Bourges, un festival incontournable dans ce pays. D'ores et déjà, il a annoncé la sortie d'un nouveau single intitulé «Sexcetera». Son nouvel opus sortira le 28 février, sept ans après «Enfin !», dernier album studio original, et trois ans après «Polnareff chante Polnareff», composé de reprises de son répertoire en piano-voix et certifié disque d'or avec plus de 80'000 exemplaires vendus.
Dans le paysage musical depuis 1966 avec «La Poupée qui fait non», Michel Polnareff a marqué la chanson française avec son style, sa voix et ses chansons fredonnées par plusieurs générations: «Love me, please love me», «L'Amour avec toi», «Lettre à France», «Goodbye Marylou» et d'autres. Fils d'un compositeur d'origine russe, il est l'un des rares Français, avec Serge Gainsbourg, à avoir rivalisé musicalement avec les Anglo-Saxons. Il a ainsi fait travailler le guitariste Jimmy Page et le bassiste John Paul Jones, futurs Led Zeppelin, sur l'enregistrement du premier 45 tours «La Poupée qui fait non».