Les Etats-Unis comptent «continuer» leurs représailles contre des groupes pro-iraniens en Irak et en Syrie: C'est ce qu'a déclaré dimanche le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan dimanche. Il n'a pas voulu préciser si des frappes contre l'Iran étaient exclues.
Envoyer un message clair
«Ce n'est pas fini. Nous avons l'intention de procéder à des frappes supplémentaires et de prendre des mesures supplémentaires pour continuer à envoyer un message clair selon lequel les Etats-Unis réagiront lorsque leurs forces seront attaquées», a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision NBC.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé avoir bombardé des dizaines de cibles au Yémen samedi, en réponse aux attaques répétées menées par les rebelles Houthis soutenus par l'Iran contre des navires en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.
Réponse à la mort des trois soldats décédés en Jordanie
Ces raids aériens au Yémen sont intervenus au lendemain d'une série de frappes américaines contre des forces d'élite iraniennes et des groupes armés pro-iraniens en Syrie et en Irak, en réponse à la mort de trois soldats américains en Jordanie le 28 janvier.
S'exprimant sur une autre chaîne, ABC, le haut responsable américain a affirmé que ces frappes ont eu un «bon impact» visant à priver ces groupes de la capacité de mener d'autres attaques contre les forces américaines. En Irak et en Syrie, les Etats-Unis ont frappé un total de 85 cibles sur sept sites différents, dont des centres de commandement et de renseignement et des infrastructures de stockage de drones et de missiles, selon le Pentagone.
Interrogé sur des victimes civiles, il a indiqué n'être pas en mesure de confirmer mais que les cibles visées étaient «tout à fait légitimes». Pressé pour savoir si Washington avait exclu de frapper directement l'Iran, Jake Sullivan a répondu sur NBC: «Je ne vais pas dire ici à la télévision en public ce qui est ou ce qui n'est pas sur la table. S'ils choisissent de répondre directement aux Etats-Unis, ils recevront une réponse rapide et résolue de notre part», a-t-il cependant affirmé.
(AFP)