Emmanuel Macron va arriver sur l'archipel
La Nouvelle-Calédonie a subi une «cyberattaque d'une force inédite»

La Nouvelle-Calédonie a subi mardi une «cyberattaque d'une force inédite» qui a depuis été «stoppée», a annoncé mercredi le gouvernement calédonien, qui s'est produite «peu après» l'annonce par le président Emmanuel Macron de sa venue sur l'archipel français.
Publié: 22.05.2024 à 06:59 heures
Concernant la cyberattaque, «des millions d'emails ont été envoyés de manière simultanée sur une adresse mail qui avait pour objet de saturer» le réseau «et de le rendre inopérant», a encore précisé Christopher Gygès.
Photo: DUKAS
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AFP Agence France-Presse

La Nouvelle-Calédonie a subi mardi une «cyberattaque d'une force inédite» qui a depuis été «stoppée», a annoncé mercredi le gouvernement calédonien, des faits qui se sont produits «peu après» l'annonce par le président Emmanuel Macron de sa venue sur l'archipel français.

«Nous avons subi la nuit dernière une cyberattaque d'une force inédite en Nouvelle-Calédonie puisqu'un fournisseur d'accès (à internet) a subi une attaque de l'extérieur sur une adresse IP avec le but de saturer le réseau calédonien», a expliqué lors d'une conférence de presse Christopher Gygès, membre (Les Loyalistes) du gouvernement collégial local.

Millions d'emails envoyés de manière simultanée

Depuis, a-t-il indiqué, les «équipes de l'Etat et de l'OPT (office des postes et télécommunications) ont réussi à stopper cette attaque avant qu'il y ait des dégâts importants». Elle s'est produite «très peu de temps après l'annonce de la venue du président de la république en Nouvelle-Calédonie», a ajouté Christopher Gygès.

Emmanuel Macron a quitté Paris mardi soir pour se rendre en Nouvelle-Calédonie, où il prévoit d'installer une «mission» aux contours encore flous, dans le but d'apaiser la situation sur l'archipel, théâtre d'émeutes depuis lundi dernier qui ont fait six morts. L'annonce avait été faite mardi peu avant midi, heure de Paris.

Concernant la cyberattaque, «des millions d'emails ont été envoyés de manière simultanée sur une adresse mail qui avait pour objet de saturer» le réseau «et de le rendre inopérant», a encore précisé Christopher Gygès.

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