L'incertitude demeurait lundi sur l'accord céréalier en mer Noire, jugé crucial pour l'alimentation mondiale, à quelques heures de son expiration à minuit (23h00 en Suisse). Le silence et la discrétion ont entouré tout le week-end les manoeuvres de la dernière chance, conduites par la Turquie et l'ONU pour convaincre Moscou.
L'accord céréalier, signé en juillet 2022, a garanti le passage sécurisé des cargos depuis et vers les ports ukrainiens malgré la guerre, transportant au total près de 33 millions de tonnes de céréales destinées aux marchés mondiaux.
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La Russie n'ayant pas annoncé son feu vert, l'accord est de facto à l'arrêt. «Depuis le 27 juin, aucune demande de passage n'a été approuvée par l'ensemble des parties», selon un communiqué du centre de coordination conjointe (JCC) qui le supervise à Istanbul.
Le dernier cargo validé par les inspecteurs des quatre signataires, le vraquier turc TQ Samsun, a quitté le port ukrainien d'Odessa dimanche.
(ATS)