Sur les 37 appareils militaires, 36 ont franchi la ligne médiane du détroit de Taïwan, qui coupe en deux ce détroit de 180 kilomètres de large entre l'île et la Chine continentale, a précisé le ministère taïwanais de la défense dans un communiqué.
Ces avions se dirigeaient «vers le Pacifique occidental en empruntant nos espaces aériens sud et sud-est» pour rejoindre «le porte-avions Shandong dans le cadre d'un entraînement maritime et aérien», selon la même source.
Pression intensifiée
La Chine revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire. Elle a déclaré qu'elle ne renoncerait jamais à l'usage de la force pour prendre contrôle de l'île démocratique.
Elle a intensifié la pression sur Taïpei ces dernières années et a organisé des exercices militaires autour de l'île en mai, après l'investiture du nouveau président taïwanais Lai Ching-te, que Pékin considère comme un «dangereux séparatiste».
Le ministère taïwanais de la défense a ajouté que les forces armées de l'île avaient surveillé la situation et déployé des «avions, navires ainsi que des systèmes de missiles côtiers».
Cette incursion chinoise dans les environs de Taïwan survient après que l'état-major interarmées du Japon a déclaré la veille que quatre navires de la marine chinoise, dont le porte-avions Sandong, naviguaient en mer à 520 kilomètres au sud-est de l'île de Miyako.
Le porte-avions Shandong a été «observé en train de faire atterrir et décoller des avions de combat et des hélicoptères à son bord», a-t-il indiqué dans un communiqué mardi.