Une étude en laboratoire a montré que le risque de transmission du SARS-CoV-2 en l'espace de 20 minutes dans une situation d'exposition donnée s'élevait à plus de 90% sans masque. Il est de 10% avec des masques médicaux correctement portés et de 0,14% avec des masques FFP2 correctement portés, précise la task force.
Les auteurs partent du principe que dans la vie quotidienne - c'est-à-dire en dehors du laboratoire - les probabilités d'infection sont encore 10 à 100 fois plus faibles. Le risque résiduel d'infection est donc de 0,1 à 1% pour les masques médicaux et de 0,001 à 0,014% avec un masque FFP2.
Les masques FFP2 offrent ainsi une protection supplémentaire, notamment dans les situations d'exposition accrue. Mais comme ils gênent davantage la respiration qu'un masque médical, les masques FFP2 sont particulièrement indiqués dans les situations où l'activité physique est nulle ou légère, comme les transports en commun ou des événements publics. Dans le même temps, il convient de veiller à une bonne ventilation. (ATS)