Quelque 63 personnes ont été fouettées publiquement dans la province septentrionale de Sar-e Pol mardi, a indiqué la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (Unama) dans un communiqué sur le réseau social X.
«L'Unama réitère sa condamnation des châtiments corporels et appelle au respect des obligations internationales des droits humains», a écrit la mission dans un communiqué publié sur X.
Depuis leur retour au pouvoir dans le pays en août 2021, les autorités talibanes ont réintroduit une interprétation ultra-rigoriste de la loi islamique, la charia.
Les exécutions en place publique, monnaie courante sous le premier règne des talibans (1996-2001), sont aujourd'hui peu fréquentes. Les châtiments corporels en revanche sont légion, particulièrement les coups de fouet, notamment pour punir le vol, l'adultère ou la consommation d'alcool.