«La centrale énergétique qui fournissait l'électricité pour l'ensemble de la rive droite dans la région de Kherson et une partie importante de la région de Mykolaïv est pratiquement détruite», a écrit le président d'Ukrenergo, Volodymyr Koudrytsky, sur Facebook, ajoutant qu'il s'agissait d'une des «conséquences de la peur impuissante des occupants avant leur fuite».
«La majeure partie de la région libérée de Kherson est sans électricité depuis le 6 novembre», a poursuivi Volodymyr Koudrytsky. «Nous faisons de notre mieux pour approvisionner les gens en électricité dès que possible», écrit-il encore.
L'Ukraine «a transmis la liste des équipements dont la région de Kherson a besoin à nos partenaires internationaux», a-t-il précisé, ajoutant que «la Pologne et la France ont déjà répondu».
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Kherson avait été la première grande ville et le seul centre régional à tomber après l'invasion russe déclenchée fin février.
Le retrait forcé des troupes de Moscou face à la pression de la contre-offensive ukrainienne a constitué un camouflet pour le président russe, Vladimir Poutine, qui avait ordonné la mobilisation de 300'000 réservistes en septembre.
L'armée russe a mené ces dernières semaines plusieurs vagues de frappes massives de missiles et de drones kamikazes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes.
(ATS)