Peu avant 15h00, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du gaz naturel en Europe, montait de 0,55% à 162,50 euros le mégawattheure (MWh). Mais sur la semaine, il affichait un important repli de 21,6% et même de 32,3% en comparaison mensuelle. Sur un an, l'envolée atteint néanmoins toujours 50,2%.
A titre de comparaison, le TTF s'était envolé à plus de 227 euros début mars après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Fin août, il était monté à un plus haut historique à environ 340 euros.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé la reprise de ses livraisons de gaz à l'Italie après les avoir suspendues samedi en raison d'un «problème» en Autriche. Le groupe avait totalement suspendu ses livraisons de gaz à l'Italien Eni en invoquant l'«impossibilité de transporter le gaz à travers l'Autriche» en raison d'une nouvelle réglementation entrée en vigueur le 1er octobre.
Apaisement des craintes
En France, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a pour sa part indiqué que les réserves françaises de gaz étaient pleines en prévision de l'hiver. Avec 130 TWh, ces stocks, qui ont atteint un «niveau supérieur à la moyenne des dernières années», représentent «environ 2/3 de la consommation hivernale des PME et des particuliers» en France, a souligné CRE.
En Allemagne, le taux de remplissage a atteint le 3 octobre 92,5%, au-dessus de la moyenne de 89,6% dans l'UE, ont souligné les analystes de Trading Economics. Selon ces derniers, hormis la reprise des livraisons et le remplissage des infrastructures de stockage, une amélioration de la météo a également permis d'apaiser les craintes. Les températures devraient rester clémentes sur le Vieux continent et au Royaume-Uni.
(ATS)