S'ils n'ont pas sabré le champagne, les représentants de l'économie suisse affichent néanmoins un optimisme prudent face à l'élection du milliardaire tandis que certains entrevoient de belles opportunités pour la conclusion d'un accord de libre-échange.

Les marchés financier à travers le monde réagissent positivement à la prochaine élection de Donald Trump. Le dollar et le bitcoin sont dopés, les bourses américaines et européennes sont optimistes.

Une rentabilité insuffisante et un environnement économique défavorable poussent l'entreprise énergétique fribourgeoise à prendre des mesures.

Mardi matin, de nombreux Suisses n'étaient pas en mesure de payer avec leur carte. La raison est un problème avec le processeur de paiement Worldline. Les services concernés travaillent pour régler le problème.

Le taux de chômage en Suisse reste stable à 2,5% en octobre, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie. Le chômage des jeunes diminue légèrement tandis que celui des seniors augmente. Les annonces de postes vacants chutent de 25% sur un an.

Les ouvriers de Boeing ont mis fin à une grève de plus de sept semaines après avoir accepté un nouvel accord social. Ce débrayage a coûté plus de dix milliards de dollars à l'entreprise et ses fournisseurs.

Le candidat républicain à la présidentielle accuse l'actuel président d'avoir dilapidé tout l'acquis de sa propre présidence. Une thèse qui ne résiste pas à l'examen selon l'analyste financier Michel Santi. Interview

Le drame de la branche automobile allemande menace également les fournisseurs en Suisse qui ont récemment vu leurs exportations chuter de près de 15%. Alors que certains ont décrété un gel des embauches, d'autres sont contraints de prendre des mesures plus drastiques.

Pure prudence ou signe de période troublée? Quel que soit le résultat des élections, un sondage révèle que de nombreux Américains fortunés auraient l'intention de quitter les États-Unis, ou du moins de se préparer à toute éventualité en achetant un deuxième passeport.

Durant sa campagne, Trump n'a cessé de marteler à quel point la bourse s'était bien portée lors de son premier mandat. Une affirmation démentie par une comparaison historique montrant que les actions ont davantage grimpé avec les démocrates à la barre.