En visite d'Etat en France, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que «l'Europe n'est plus un continent de paix». Il s'est vu promettre dans la foulée une nouvelle aide américaine par son homologue Joe Biden.

La Russie tente de discréditer le sommet sur la paix des 15 et 16 juin prochains, auquel elle n'est pas invitée. Le pays rejette le plan de paix du président ukrainien et qualifie la Suisse d'«hostile», rapporte la «SonntagsZeitung».

L'année dernière, l'ancien diplomate romand Jean-Daniel Ruch a fait les frais de rumeurs liées à des comportements problématiques dans sa vie privée. Interview sur ses contacts avec le Hamas, la neutralité suisse et les excès de certains diplomates.

La Pologne a assuré qu'elle était prête à accueillir l'arme nucléaire sur son sol dans le cas où l'OTAN venait à renforcer son flanc Est pour faire face à la Russie. La Russie a réagi en indiquant qu'elle garantirait sa «sécurité» le cas échéant.

La voie s'est donc ouverte, ce samedi 20 avril, pour une aide militaire américaine massive à l'Ukraine de 61 milliards de dollars. Mais sur le champ de bataille, la Russie peut-elle être battue?

Espérer voir déboucher une conférence sur la paix en l'absence de la Russie n'est évidemment pas tenable. Mais forcer le passage en organisant ce sommet est à l'honneur de la Suisse.

La Suisse veut lancer des pourparlers de paix dans la guerre en Ukraine. Quelles sont les chances de succès si la Russie n'est pas présente à la table? Une réussite semble impossible dans l'immédiat, mais l'objectif pourrait être atteint de manière détournée.

Le président américain doit se rendre au sommet pour la paix au Bürgenstock en tant qu'invité vedette. Que signifie cette visite pour la Suisse? Et pour l'Ukraine? De quoi s'agit-il au juste? Blick répond aux cinq questions les plus importantes.

Le sommet pour la paix en l'Ukraine ne devrait pas se tenir à Genève, comme on le pensait initialement, mais en Suisse centrale. Le sommet pourrait avoir lieu en juin au Bürgenstock. Selon plusieurs médias, le président américain serait également attendu.

Donald Trump s'est vanté à plusieurs reprises de pouvoir amener Kiev et Moscou à la table des négociations et de trouver rapidement un accord de paix. Le «Washington Post» s'est intéressé aux plans de l'ancien président.