Nemo, avec sa chanson «The Code», a gagné la finale de l'Eurovision, dans la nuit de samedi à dimanche. L'artiste biennois offre à la Suisse sa troisième victoire après Lys Assia, avec «Refrain» en 1956, et Céline Dion, en 1988, avec le titre «Ne partez pas sans moi».
Blick a tenu un livestream — retransmis sur Instagram, YouTube et notre site Internet — durant plus de quatre heures. Une performance sportive animée par l'humoriste Blaise Bersinger et notre journaliste Antoine Hürlimann. Plusieurs moments forts se sont produits. Voici les cinq plus marquants.
Barth Constantin débarque déguisé… en poisson
Premier invité, premier moment mythique. Barth Constantin, directeur sportif du FC Sion, s'est pointé sur le plateau déguisé en poisson. Avec à la main un costume similaire pour Blaise Bersinger et un autre pour Antoine Hürlimann.
Ce clin d'œil à l'artiste suisse Nemo a provoqué quelques fous rires difficilement contrôlables pour notre duo d'animateurs. Pas évident d'aborder des sujets sérieux quand on ressemble à une immense truite: la suspension du Valaisan accusé d'avoir insulté un arbitre (ce qu'il nie) ou encore le coup de poing adressé «involontairement» par la star italienne du ballon rond Mario Balotelli dans l'œil du fils de Christian Constantin. Un échange sans tabou et hilarant.
La chanteuse Maryne et ses analyses pointues
La chanteuse Maryne — aka Marine Kaltenbacher — a fait du bien à ce livestream. Ses connaissances pointues ont permis d'élever le niveau de la discussion et de porter un vrai regard musical sur l'Eurovision, compétition regardée par plus de 200 millions de personnes dans le monde.
La Vaudoise, qui avait écrit le titre porté par l'Allemagne lors de l'édition 2019 du concours, a aussi raconté les coulisses de l'événement. Et puis, surtout, celle qui croyait réellement en les chances de Nemo avait vu juste. Chapeau!
Valérie Dittli en livreuse de pizzas
C'est l'un des moments les plus dingues de la soirée. La conseillère d'État vaudoise Valérie Dittli s'est transformée en livreuse de pizzas. Un merveilleux prétexte pour rejoindre le livestream et causer Suisse et Eurovision: en cas de victoire helvétique, l'organisation du concours serait-elle vraiment une chance pour le pays ou ses coûts très élevés rendrait l'opération périlleuse?
La figure du Centre a été catégorique! Nemo allait gagner et la ministre des Finances se réjouissait de voir une édition de la grande messe musicale se jouer dans les parages. Et pourquoi pas dans le canton de Vaud, après tout?
Des humoristes au taquet
Durant la soirée, Blick a sollicité des intervenantes et intervenants au verbe haut: la coprésidente des femmes socialistes Mathilde Mottet, le ponte de hip-hop en Suisse romande Jiggy Jones, l'animateur d'Ultimatin sur Couleur 3 Hadrien Mayoraz, l'artiste de comédie musicale Aude Gilliéron ou encore le patron du D! Club Thierry Wegmüller.
Mais Blaise Bersinger et Antoine Hürlimann ont surtout pu s'appuyer sur les auteurs et humoristes Lucas Vuilleumier, Yacine Nemra et Benjamin Décosterd. Quizz, bingo, vannes et jeux de mots… Une épéclée d'animations se sont intercalées entre les performances des concurrentes et concurrents de l'Eurovision.
À la fin, c'est la Suisse qui gagne
Voyant que le service public devra raquer pour la prochaine édition de l'Eurovision à la suite de la victoire de Nemo, Blaise Bersinger s'inquiète pour son job à la RTS. Tant pis, la scène est trop belle!
La Suisse n'avait plus gagné depuis Céline Dion, il y a 36 ans. Ce succès fera rayonner Bienne et tout le pays sur la scène internationale. Espérons surtout qu'il mènera la star en devenir là où elle mérite d'arriver: au sommet.