Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a défendu vendredi devant le Conseil de l'Europe la candidature d'Alain Berset pour le poste de secrétaire général de l'institution. Pour le Tessinois, son ancien collègue est le «candidat idéal». Il a aussi rappelé l'importance du soutien à Kiev.
A travers la candidature d'Alain Berset, la Suisse veut contribuer à la consolidation d'une Europe juste, influente et capable de garantir la paix et la démocratie sur le continent et dans le monde, a déclaré Ignazio Cassis lors de la 133e session du Conseil des ministres des affaires étrangères du Conseil de l'Europe à Strasbourg, selon la version écrite de son discours.
Cassis salue la nouvelle dynamique européenne
Ignazio Cassis s'est dit certain qu'Alain Berset est le candidat idéal pour conduire le Conseil de l'Europe dans sa nouvelle dynamique. La Suisse soutient «pleinement» cette dynamique dont l'impulsion a été donnée lors de la réunion ministérielle de Reykjavik il y a un an.
La Suisse salue notamment la mise en place du Registre des dommages pour l'Ukraine. «Il ne peut y avoir de paix sans justice, tout comme il ne peut y avoir de justice sans paix», a souligné le ministre des affaires étrangères.
La conférence du Bürgenstock en ligne de mire
Et d'ajouter que le soutien à Kiev doit demeurer une priorité du Conseil de l'Europe, tout comme elle l'est pour la Suisse. Ignazio Cassis a rappelé que la Suisse organisera le mois prochain au Bürgenstock (NW) la première conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine. «C’est un premier pas nécessaire pour lancer un processus en vue d’une paix juste et durable», a-t-il souligné.
Dans le cadre de leur session, les ministres ont également adopté la Convention sur l'intelligence artificielle. Cette convention vise à garantir le respect des normes juridiques applicables en matière de droits humains, de démocratie et d'Etat de droit en matière d'IA. La Suisse s'est engagée activement tout au long des négociations qui ont duré un an et demi.
(ATS)