Sous le nom de «Manifestation pour la paix, la liberté et la souveraineté», les coronasceptiques ont prévu une manifestation nationale pour samedi. Dans un premier temps, la manifestation a été autorisée. Mais en raison du conflit au Proche-Orient, toutes les manifestations sont actuellement interdites.
Comme le rapporte le portail «Basel jetzt», le président de Mass-Voll, Nicolas Rimoldi, était également sur place. Il a été arrêté par la police peu après 14 heures près du pont Johanniterbrücke. Des images publiées dans les réseaux sociaux montrent l'action des agents. Le politicien écrit sur son canal Telegram: «Merci à la police qui nous a protégés des terroristes. Mon téléphone portable est maintenant à la police.»
Dans la ville allemande voisine de Weil am Rhein, la manifestation est toujours annoncée, a indiqué à l'ATS un porte-parole de la préfecture de police de Fribourg.
Contre-manif antifasciste
En réaction à cette manifestation dans trois pays, des groupes antifascistes ont appelé à une contre-manifestation non autorisée sous le slogan «Bâle reste libre de nazisme». Une centaine d'activistes du groupe «Bâle sans nazis» (Basel nazifrei) ont défilé samedi dans le quartier du Petit-Bâle, se livrant au jeu du chat et de la souris avec la police. Celle-ci a fait usage de balles en caoutchouc, a constaté l'ATS.
La semaine dernière, la police de la ville de Zurich a annulé une veillée en faveur de la Palestine ainsi qu'une manifestation de solidarité avec Israël. Vendredi dernier, la police de Bâle a également retiré l'autorisation à une veillée de protestation contre Israël et à une manifestation pro-palestinienne qui avaient été annoncées. La raison en était l'appel international à la violence du Hamas islamiste.