Marcel Dettling est furieux
L'UDC entame son combat contre le «paquet de mensonges» de l'UE

L'UDC s'oppose fermement au nouvel accord avec l'UE, le qualifiant de «paquet de mensonges» et de «traité de soumission». Lors de l'assemblée des délégués à Balsthal, le président Marcel Dettling a promis de lutter pour une Suisse libre et indépendante.
Publié: 25.01.2025 à 12:31 heures
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Dernière mise à jour: 25.01.2025 à 17:28 heures
L'UDC estime que l'accord avec l'UE est un «traité de soumission».
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ATS Agence télégraphique suisse

Le nouvel accord avec l'UE est «un paquet de mensonges» et il faut le renvoyer à l'expéditeur, a déclaré samedi le président de l'UDC Marcel Dettling lors de l'assemblée des délégués du parti à Balsthal (SO). Pour lui, il s'agit d'un «traité de soumission».

«Les partis fatigués de la Suisse veulent brader notre liberté et notre démocratie à l'UE», a lancé Marcel Detting en ouverture de l'assemblée. L'accord annoncé juste avant Noël est «un cadeau empoisonné».

«Traité de soumission»

L'accord prévu avec Bruxelles «est en réalité un traité de soumission», a dit le président de l'UDC. «Nous devons reprendre les lois de l'UE à l'identique et toute la bureaucratie européenne qui va avec (...) Ce n'est plus nous, les Suisses, qui décidons, mais les bureaucrates de Bruxelles», selon lui.

«Si le Conseil fédéral n'a pas la force de défendre la souveraineté de la Suisse, c'est à nous de le faire». «Je promets à tous les partis fatigués de la Suisse que l'UDC se battra par tous les moyens pour une Suisse libre et indépendante», a conclu Marcel Dettling.

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Ce n'est plus nous, les Suisses, qui décidons, mais les bureaucrates de Bruxelles
Marcel Dettling, président de l'UDC
»

Selon le Schwyzois, avec ce paquet d'accords, la Suisse doit «se soumettre» à l'UE: «Bruxelles ordonne et Berne exécute (...) Ce n'est plus nous, les Suisses, qui décidons, mais les bureaucrates de Bruxelles», a-t-il dénoncé.

Renoncer à la démocratie directe

A ses yeux, cette «muselière» revient à abandonner la démocratie directe. «Nous, les Suisses, devons être muselés pour que la classe politique puisse faire ses petites affaires sans être dérangée, sans le peuple gênant», a déclaré Marcel Dettling, applaudi par les délégués.

S'exprimant d'un pupitre entouré de deux hallebardes, le président du plus grand parti de Suisse a repris l'image du «chapeau de Gessler», qui représente «les baillis et les juges étrangers». En cas de litige, ce n'est plus le peuple qui aura le dernier mot, mais "quelques juges à Bruxelles».

L'accord prévu va encore augmenter l'immigration vers la Suisse et son Etat social, ajoute encore Marcel Dettling. Selon lui, «l'électricité, la santé et la sécurité alimentaire ne sont que le début» et la pression pour d'autres accords va augmenter. A la fin de son discours, un groupe de sonneurs de cloches a fait son entrée dans la salle.

Lors de la réunion, l'UDC a réitéré son exigence que la majorité du peuple et la majorité des cantons acceptent de voter sur les traités, qui ne sont pas encore disponibles sous forme de texte.

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