Une fortune immobilière qui oscille entre 15, 60 ou 100 millions... Quelle que soit la somme offerte à ses ex-domestiques par l'héritier d'Hermès installé en Valais, elle n'apparaît pas sur leur déclaration au fisc vaudois, selon les informations de la «Tribune de Genève» et «24 heures» ce jeudi 18 avril.
Installé dans une villa de luxe à Montreux, le couple entretient une relation privilégiée avec le milliardaire Patrick*, petit-fils du fondateur de la marque de luxe. Si bien qu'il souhaiterait adopter le mari du couple et lui léguer sa fortune. Le 15 décembre dernier, Blick faisait part du signalement d'un proche de Patrick à l’Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA). Selon lui, l'héritier installé en Valais serait sous l'influence de son ancien jardinier marocain... qui serait aussi son amant.
Pas imposables à l'étranger
Les médias du groupe Tamedia évoquent un «empire immobilier» de plusieurs dizaines de millions — offert par l'octogénaire à l'homme de 51 ans et sa compagne — qui évite les caisses vaudoises. L'ex-jardinier n'aurait déclaré aux impôts que 483'000 francs d'avoirs et 49'000 francs de revenus pour l’année 2022.
Selon l'article paru dans les deux quotidiens, ce contournement est imputable au fait que les propriétés données depuis 2013 au couple se trouvent à l'étranger, principalement en Espagne et au Portugal. Ces biens sont imposables là où ils se trouvent, mais devrait tout de même figurer dans la déclaration.