A Genève, Ali bin Samikh al-Marri va présider les discussions dans les deux prochaines semaines qui rassemblement des milliers de délégués gouvernementaux, patronaux et syndicaux des 197 Etats membres de la conférence. Il avait dès 2018, comme responsable du Comité national des droits humains, des contacts avec un ancien eurodéputé italien désormais au centre du Qatargate.
Ce scandale de corruption de parlementaires européens a notamment abouti à l'arrestation et à la détention de la vice-présidente de cette instance Eva Kaili. Comme il avait œuvré comme vice-président de la conférence l'année dernière, désigné par son groupe régional, Ali bin Samikh al-Marri a été nommé par acclamation.
Certains syndicats étaient toutefois favorables à un vote, inhabituel pour la présidence. Mais leur groupe ne l'a pas demandé.
(ATS)