Un chiffre alarmant
Plus d'un million d'adultes sont dyscalculiques en Suisse

Une étude révèle qu'en Suisse, plus d'un million d'adultes peinent à effectuer des calculs simples. La Fédération suisse Lire et Ecrire s'alarme de cette situation, soulignant les conséquences sur l'autonomie et les perspectives professionnelles.
Publié: 19.02.2025 à 09:40 heures
Le nombre élevé d'adultes dyscalculiques en Suisse inquiète la Fédération Lire et Ecrire.
Photo: Shutterstock
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ATS Agence télégraphique suisse

Plus d'un million d'adultes en Suisse ont des difficultés à effectuer des opérations simples de mathématiques, selon une étude. Ces résultats sont alarmants, déclare la Fédération suisse Lire et Ecrire.

L'évolution actuelle montre que de plus en plus de personnes sont concernées, indique mardi l'organisation faîtière dans un communiqué. Cette dernière se réfère à une récente étude du Programme international pour l'évaluation des compétences des adultes (PIAAC), selon laquelle 1,06 million de personnes sont concernées en Suisse.

Une autonomie mise à mal

Selon la Fédération suisse Lire et Ecrire, les conséquences sont importantes: le calcul est une compétence de base nécessaire pour vivre de manière autonome. «Les personnes qui ont des difficultés à calculer dépensent généralement plus d'argent, car elles ne peuvent pas comparer les produits entre eux au supermarché par exemple», explique Georg Held, enseignant d'un cours de mathématiques appliquées au quotidien.

Les personnes concernées sont désavantagées sur le plan professionnel, car de nombreuses activités requièrent des compétences mathématiques de base. Elles ont donc souvent de moins bonnes perspectives d'emploi et gagnent moins, ce qui compromet leur sécurité sociale et économique.

Conséquences sur la société

Ce manque de compétences de base peut également avoir des conséquences sur l'ensemble de la société: les personnes ayant des difficultés à calculer sont plus souvent touchées par la pauvreté et s'endettent plus facilement. Cela entraîne des charges financières pour l'aide sociale, l'assurance chômage et d'autres prestations de soutien.

Le nombre élevé de personnes concernées montre qu'il existe un besoin significatif d'encouragement et de soutien, poursuit le communiqué.

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