Les enfants nés avec une variation du développement sexuel devraient bénéficier d'un traitement compétent, spécialisé et interprofessionnel. Le Conseil des Etats a tacitement adopté lundi une motion en ce sens. Le National doit encore se prononcer.
La motion de la commission des affaires juridiques demande que l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) élabore rapidement des directives d’éthique médicale concernant le diagnostic et le traitement. En Suisse, 1,7% de la population présente en moyenne une variation du développement sexuel, a rappelé Céline Vara (Vert-e-s/NE) pour la commission.
Les interventions visant à modifier le sexe d'une personne font courir de grands risques pour la santé. Ils peuvent s'accompagner de lourds traumatismes psychologiques et de séquelles physiques à long terme. Aujourd'hui, il y a encore trop d'interventions qui ne prennent pas en considération le choix de l'enfant. Il y a lieu de corriger le cadre médical pour ces cas.
(ATS)