Le politicien a déposé une plainte auprès du Conseil suisse de la presse, arguant qu'il aurait dû être entendu face à ces reproches graves. L'entendre n'aurait pas été nécessaire dans le cadre de l'ancienne pratique du Conseil de la presse, car «attiser la haine» n'est pas un «comportement illégal ou du même ordre.» Or une nouvelle directive qualifie les reproches de graves «lorsqu'ils font état de comportements gravement répréhensibles ou sont susceptibles de nuire sévèrement à la réputation de quelqu'un», a indiqué mercredi le Conseil suisse de la presse.
De l'avis du Conseil de la presse, le reproche contenu dans le mot «hetzen», notamment en association avec les éléments du tweet («Qui va intervenir et congédier la direction de l'école?» et la publication du numéro de téléphone de la collaboratrice responsable), remplit le critère du «comportement gravement répréhensible». Andreas Glarner aurait donc dû être entendu.
Le Conseil ajoute que les journalistes doivent pouvoir continuer à formuler des critiques acérées. Il ne s'agit pas d'obliger les rédactions à se montrer neutres, mais de permettre aux personnes visées de bénéficier de toute l'équité requise. La place à accorder aux explications de ces personnes est du ressort des rédactions.
