Une réunion s'est tenue ce mercredi en début d'après-midi entre le rectorat de l'Université de Genève et les responsables de la Coordination étudiante pour la Palestine-UNIGE (CEP-UNIGE). Édouard Gentaz, professeur de psychologie et Frédéric Esposito, directeur du Bachelor en relations internationales, étaient notamment présents. «Un premier pont a été créé» mais le collectif se dit encore «insatisfait» et attend des mesures concrètes.
À lire aussi sur les mobilisations étudiantes
Un conseil scientifique sur le vif
Plusieurs propositions ont été soulevées durant la réunion. Toutes restent encore sous condition et seront négociées lors de l'assemblée générale qui se tient à 18h dans le hall de l'Uni Mail.
Le rectorat a proposé à la coordination de rejoindre un conseil scientifique créé sur le vif qui abordera de nombreuses thématiques, notamment l'implication de l'université genevoise dans ses relations avec l'étranger.
Trois représentants du CEP-UNIGE intégreront ce conseil composé de dix membres. Parmi les autres profils, des personnes issues de la société civile et du cadre académique seront nommées. Plusieurs réunions sont déjà annoncées durant lesquelles diverses revendications émises par le collectif seront abordées.
Du concret, sinon rien
La première réunion de ce nouveau conseil scientifique se tiendra jeudi en début d'après-midi. L'idée étant de pérenniser ces rencontres sur le long terme. «Ce conseil, s'il est maintenu à l'avenir, ne portera pas que sur Gaza, mais sur le rôle de l'université de Genève en lien avec l'actualité dans le monde», commente l'une des membres du collectif.
En échange de la création de ce conseil, le rectorat demande aux étudiants de lever l'occupation de nuit du hall de l'université. Les membres de la CEP-UNIGE ont assuré maintenir coûte que coûte le camp cette nuit.
Pour ce qui est des jours à venir, tout dépendra de la réunion de jeudi. «Si nous nous sentons entendus lors de cette réunion, que des mesures concrètes sont prises et que nous obtenons des garanties, nous pourrons lever l'occupation de nuit, sous l'aval de l'assemblée que nous avons ce soir», soulève l'un des membres. Quant à l'occupation de jour, elle sera maintenue jusqu'à ce que toutes les revendications soient acceptées.