Stupeur à Loèche-les-Bains
Des voleurs escaladent une falaise de 1000 mètres pour dérober des dons

A Loèche-les-Bains en Valais, une association d'escalade a été victime d'un vol éhonté. Des alpinistes présumés ont escaladé la paroi rocheuse d'environ 1000 mètres et ont vidé la caisse de dons de l'association. Cette performance criminelle provoque la stupeur.
Publié: 26.08.2023 à 21:25 heures
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Dernière mise à jour: 26.08.2023 à 21:29 heures
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A Loèche-les-Bains (VS), des voleurs ont pillé la caisse de dons d'un club d'escalade.
Photo: Verein IG Klettersteig

L'association IG Klettersteig du canton du Valais a été victime d'un vol audacieux la semaine dernière. Des voleurs ont forcé leur caisse de dons et ont dérobé son contenu.

L'histoire pourrait s'arrêter là, mais c'est la localisation du vol qui stupéfie: la caisse se trouve en fait dans une paroi rocheuse de plus de 1000 mètres de haut à Loèche-les-Bains (VS), à environ 2350 mètres d'altitude.

«Les voleurs n'ont pas ménagé leurs efforts et ont dû faire une randonnée en montagne de plusieurs heures sur la via ferrata Gemmi Daubenhorn pour mener à bien leur crime!», écrit l'association dans un communiqué.

L'acte aurait été planifié depuis longtemps

En plus de l'altitude, la caisse est difficile à atteindre. L'association en est donc certaine: les voleurs doivent être des alpinistes chevronnés. «L'emplacement de la caisse ne peut pas être atteint sans l'équipement et les connaissances alpines nécessaires», explique l'association.

De plus, les voleurs auraient planifié leur coup depuis longtemps. En effet, les voleurs avaient emporté les outils nécessaires pour forcer la caisse solide et massive.

Ils auraient ensuite utilisé ces outils «avec une force impressionnante». «L'argent dérobé a été transporté jusqu'au sommet du Daubenhorn (2941 mètres d'altitude) avant que les malfaiteurs ne prennent la poudre d'escampette.»

Pour les responsables de l'association, ce vol insolite provoque la stupeur. «C'est incompréhensible et incroyable. Il ne reste plus qu'à espérer qu'il s'agit d'un cas exceptionnel et que les auteurs auront mauvaise conscience. Peut-être renverront-ils l'argent au club.»

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